Afrique: La nouvelle classe des combattants arrive.
70 ans d’indépendance, sur qui, on doit s’inspirer pour booster le développement, quand on voit la compromission de certains chefs d’état qui semblent satisfaire les occidentaux que se tourner résolument vers les recherches des vraies solutions. Peut-on accuser les premiers présidents africains qui avaient négocié, en mal ou en bien les indépendances africaines ?
L’Afrique sortait à peine la tête de l’eau et beaucoup de ceux qui avaient la charge de définir une vraie vision, ne s’étaient pas compris et chacun a pris des chemins différents qui nous poursuivent ou nous suivent jusqu’à présent.
Un groupe qui voulait les États-Unis d’Afrique et les autres qui n’en voulaient pas, se disant que quand un pays n’est pas capable de fabriquer une bûchette d’allumette, il vaut mieux qu’il soit à la botte des autres puissances pour apprendre. Leur divergence de vue se fait sentir.
Des deux camps, qui a vendu les forces motrices pour la lutte de libération? Le camp de ceux qui avaient cru en la bonne foi des occidentaux, on pouvait compter le président ivoirien Houphouët-Boigny et le camp des panafricanistes, les présidents ghanéen Kwamé n’kruma et Sékou Touré de la Guinée-Conakry, qui avaient coupé très tôt ce cordon qui continue de ceinturer le cou des africains.
Aujourd’hui, une nouvelle classe est née, mais malheureusement, elle ne gère pas les affaires politiques, ce sont des jeunes qui se servent des réseaux sociaux pour faire passer leur message. Ils sont investis d’une telle force qu’ils n’ont aucune crainte et peur pour aborder les sujets qui fâchent.
70 ans, c’est maintenant que les choses vont commencer et il ne faudrait surtout pas que les présidents africains trop affaiblis par ceux qui sont tapis dans l’ombre avec leur force de nuisance qui les tiennent en lest, s’en fassent. C’est une obligation de résultats.
Ce n’est qu’ensemble que ce combat pourra aboutir. A voir ce que les noirs subissent dans le monde, s’il n’y a pas des leaders qui les connaissent, qui parlent bien leur langue, maîtrisent leur culture, souvent plus nantis intellectuellement, l’équilibre ne pourrait jamais s’établir, alors qu’il le faut.
Le constat le plus alarmant, c’est le fossé qui se creuse entre les générations africaines. Le passage du témoin entre la vieille génération et les jeunes pose problème, le but de la recherche de symboles. Le combat sporadique donne l’impression de combattants dispersés, désordonnés puisqu’ils ne sont unis qu’en un seul endroit, les réseaux sociaux mais c’est mal connaître ces timoniers des temps nouveaux. Leurs déclarations sont rapprochées par les réseaux sociaux et investis par la force de leurs ancêtres.
A 70 ans, les africains sont encore au stade de la recherche de vrais symboles pour la lutte émancipatrice, mais le chemin n’est pas loin. Les noirs américains et antillais sont décidés à rejoindre leur terre natale. L’Afrique doit retrouver tous ses fils sur son sol et le respect sera de mise.
Des opportunités fraîches s’ouvrent et que les nouveaux africains s’en servent pour de nouvelles tentations d’ouverture, peut-être qu’elles aboutiront pour donner un nouveau crédit à ces noirs éparpillés dans le monde qu’on ne considère pas. Comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, il faut un début à tout et des noms pourront servir de courage pour amorcer les nouvelles pentes.
L’Afrique arrive, la toute nouvelle qui attire le respect.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com