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Coopération France-Afrique: si la France n’y prend garde, ses intérêts et ses hommes qui spolient l’Afrique, n’existeront plus, pour la servir.

                               Si on retournait aux fondamentaux de l’Afrique?

L’Afrique et le modèle occidentale

En 1990, quand dans la ville de France qui s’appelle La Baule, le président français François Mitterrand réunissait tous les chefs d’état africains pour leur imposer le modèle de démocratie selon son entendement, tous les africains avaient jubilé comme si c’était une victoire mondiale, pendant que la composition sociale de l’Afrique a son modèle calqué sur sa tradition diversifiée, on ouvrait la porte de la chienlit aux africains.

La culture africaine qui est basée sur le partage, le dialogue, la solidarité et la sensibilité, cette culture, n’arrive pas à s’inféoder dans ce qu’on lui impose et qui ne passe pas, la dictature. En Afrique, les choses étaient structurées de telle sorte, qu’on n’avait pas besoin, de gendarmerie, de police et d’armée et tout se passait très bien, jusqu’à ce que les colons viennent défragmenter ce modèle exemplaire, par la complicité de certains africains.

De nouveaux phénomènes se battent aux portes de cette Afrique pour faire disparaître toute l’Afrique. Bientôt, les villages africains vont disparaître au profit des villes, elles-mêmes, saturées où l’air y sera morbide à cause de la pollution qui entraîne des maladies jamais vues. Déjà, on se plaint des malformations congénitales, dans certaines familles. Ce qui ne s’est jamais produit en Afrique et comme pour la plupart, on ne pousse loin, les analyses. On accuse des sorciers et c’est aussi la prolifération des nouveaux seigneurs religieux, comme des pasteurs qui pullulent dans les quartiers.

L’Afrique sous tutelle

Les pouvoirs occidentaux imposés aux africains, avec des chefs d’état à leur solde qui sont ligotés par des puissances nuisibles, sont sus et dévalués. Dans les temps jadis, on ne lisait pas un chef, on naît chef en Afrique. Ce modèle morbide d’élection en Afrique, détruit les fondamentaux de ce continent. Que faut-il faire ? Il y a des penseurs en Afrique, capables de faire des propositions. En Afrique, un vieillard est une bibliothèque.

Il y a dans ce modèle, des enfants issus des basses-classes qui deviennent des présidents. Il y a des parvenus qui deviennent des élus locaux, parce que justement ils ont les moyens et des soutiens. Pendant ce temps, beaucoup ne se sentent pas concernés de son règne, surtout, les autochtones, qui ont du mal à suivre et qui crée des conflits, qu’on appelle inter-communautaires. Les terres et autres biens ancestraux disparaissent aux mains des plus forts et l’Afrique est désorganisée. On n’en tire pas les leçons, on n’en fait pas de bilan et le système fonce droit dans le mur.

La plupart des conflits, sont liés au foncier rural. La France qui a imposé son système, ne fait rien pour convoquer un autre grand rassemblement avec ses chefs d’état pour y réfléchir. On assiste à des crises chroniques, des coups d’état et la violence est devenue, un autre mode de vie, ce que les africains ne connaissaient pas jadis.

Un jour, il va falloir un revirement

Les sociétés africaines ne veulent pas perdre leurs bases de vie et le système les y contraints. Comme une bouteille pleine, on la force dans son contenu, la bouteille va doucement, s’éclater. Mais ils s’en fichent, ces occidentaux.

Ils croient que ces nouveaux africains tiendront, mais jusqu’à quand ? La jeunesse qui va se faire vendre dans les pays arabes, mourir sur les eaux, venir rendre les rues des grandes villes européennes vétustes, mais jusqu’à quand ?

Il va avoir une grande révolution en Afrique. Elle sera très fatale. Ces jeunes africains, seront très mordants. Les désastres seront graves. Tout sera remis en cause si la France ne prend pas le devant des choses, elle sera surprise. Les autres grandes puissances du monde observent et s’apprêtent. Dans l’impuissance et l’arrogance, les africains francophones qui subissent le retard, dont le développement est bloqué, tendent la main vers les autres grandes nations. Les grandes organisations internationales créées pour régenter l’ordre mondial, ne servent plus à rien, l’ONU par exemple. Quant à l’union africaine, inutile de l’implorer parce qu’elle est financée par la France et l’union européenne. Quelles décisions peut-elle prendre, face aux dangers et aux intérêts de ses financiers? Et pourtant quelque chose se profile à l’horizon et dont on ferme les yeux.

Une surprise attend la France

Si les français ne font pas attention, ne prennent pas la mesure de la future révolution, elle sera surprise. Les enjeux en Afrique sont trop énormes et les africains n’en bénéficient pas. Comment quelqu’un peut-être dans l’eau et avoir soif ? Comment quelqu’un peut être au milieu de la nourriture et avoir faim, pendant que la nourriture lui passe sur le nez ? Ce qui arrive comme révolution est très grave pour eux et salvateur pour les africains.

Pendant qu’il est encore temps, il faut que la France revoie ses accords suicidaires et anti-développements. Tout doit-être revu de fond en comble, sinon, si la prise de conscience commence, elle va tuer beaucoup d’africains certes, mais il en restera pour réécrire de nouvelles pages de la nouvelle histoire de l’Afrique. Ce n’est qu’à partir de cette date, qu’on retournera sur les fondamentaux de la nouvelle vraie page du décollage de l’espace francophone africain, où tout sera comme tout le monde désire, mais pas comme le veut ou souhaite un seul camp.

Si la jeunesse africaine fait référence à ses leaders politiques tués par le système pour bouillir, en Afrique on dit souvent que les morts ne sont pas morts.

                                                                                 Joël ETTIEN

                            Directeur de publication : businessactuality.com   

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