Côte d’Ivoire: Alassane Dramane Ouattara, le dernier virage dangereux​

Les discours tenus sur le territoire ivoirien par les envoyés du président ivoirien ADO, sont des propos de guerre, présageant des horizons tristes. Les ministres et membres de leur RHDP, qui ont projeté sa sortie officielle le 26 janvier 2019, paniquent et déjà, cela se sent dans leurs discours. Est-ce à dire que le président serait dans son dernier virage dangereux ?​

L’annonce de la sortie du président Ggagbo Laurent et de Charles Blé Goudé, inattendue, donne du tournis dans les états-majors politiques ivoiriens et la peur, oblige certains dans le camp des Ouattara à tenir des propos guerriers. Ils s’effraient eux-mêmes, cette fois-ci. Comment une élection qui n’a même pas commencé, on peut prétendre dire que tout est bouclé et gagné d’avance ? Il y a des préalables à ces élections qui pointent le nez en 2020. Pour parler d’une élection dans une démocratie, il y a d’abord, la révision des listes électorales, le redécoupage de national de ces listes, le recensement des nouveaux électeurs et la révision des membres de la commission électorale indépendante, le CEI, ils ne parlent pas de ces préalables et proclament les résultats, avec des menaces. Tous les ivoiriens, savent que les Ouattara, ont leur électorat d’étrangers au nombre de 2 à 3 millions, recensés qu’ils utiliseront au moment venu. Si les Gbagbo, ne sont pas sortis, c’est en partie au lancement de leur RHDP, prévu le 26 janvier 2019 et dont l’effervescence de leur sortie, occasionnerait, un échec. Mais ce qu’ils ignorent, c’est le désamour total entre eux le peuple ivoirien. ​

La classe politique de l’opposition ivoirienne, doit comprendre ces messages de guerre et prendre dès maintenant, ses dispositions afin de rassurer les ivoiriens de ce qui les attend en 2020. Comme, quand il s’agit de l’Afrique, il y a des superviseurs, qui viennent du monde entier, c’est l’occasion de les informer du danger que les Ouattara font courir à la Côte d’Ivoire. Ce n’est pas à deux jours près, ou quand tout sera gâté, qu’on ira les voir. Toutes ces organisations internationales, sous-régionales, l’ONU, l’UA, la BECEAO, la CEDEAO, l’UE, ect, qui font semblant de ne rien n’entendre ni voir, ont pourtant, des représentants en Côte d’Ivoire, il est grand temps de les interpeler maintenant sur la dangerosité de la fin de règne chaotique des Ouattara. ​

En quoi, paniquent-ils si le président Gbagbo et Blé doivent sortir de la prison ? Ce sont des ivoiriens au même titre qu’eux tous ? Pendant qu’ils cherchent des alliances, si le trio : (Bédié, Gbagbo, Soro) les effraie, à la guerre comme à la guerre, que chaque camp affûte son programme de société au lieu de crier au loup. Logiquement, ces dinosaures se mettant ensemble, comment les Ouattara feront pour justifier leur mascarade ? ​

Comment, ce régime, peut-il être ignoble à l’idée de voir des ivoiriens se rassembler pour leur faire face ? Ils ont chassé tout ceux qui sont capables de se présenter, se mesurer à eux et de gagner ces suffrages, parce qu’ils ne sont pas capables de justifier la qualité de leur gestion. Si à cela, les autres formations politiques et groupements d’association, et société civile, ont compris le sens de l’union, où est le problème ? ​

Ouattara veut prendre du vinaigre pour attraper les mouches pendant que les autres, utilisent du miel. Où sont ces guides religieux, chefs et rois coutumiers traditionnels, pendant qu’il est encore temps pour jouer leur rôle de tampon ? Ça peut faire mal, mais il faut justement en parler et trouver des solutions, pendant qu’il est encore temps.​

Joël ETTIEN​
Directeur de publication : www.businessactuality.com