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Côte d’Ivoire: Déclaration de l’Union de la Diaspora pour la Côte d’Ivoire (UDCI) relative à la recomposition de la Commission électorale « indépendante »

La Commission des affaires générales et institutionnelle de l’Assemblée nationale ivoirienne a adoptée un texte relatif à une nouvelle CEI. Cette dernière composée de quinze membres contre anciennement dix-sept, ne respecte pas pour autant les équilibres qui pouvaient satisfaire toutes les parties.

Rappelons que la Cour africaine des droits de l’homme avait rendu en 2016 un arrêt enjoignant au gouvernement ivoirien de réformer la commission.

La CEI que le pouvoir ivoirien est en train de mettre en place n’est pas indépendante et comporte en cela tous les germes de conflits. En fait, elle souffre d’un manque de consensus puisque d’une part l’opposition n’a pas été associée et de l’autre au lieu d’une refonte comme l’a demandé la Cour africaine des droits de l’homme, le pouvoir a fait une recomposition à son profit. En outre, le président de cette CEI reste le même malgré l’extinction de la durée de son mandat et le contentieux de 2010 né sous sa mandature.

L’Union de la Diaspora pour la Côte d’Ivoire (UDCI) rejette cette mouture de la CEI.

L’UDCI apporte son appui à tous ceux qui sont en lutte pour aboutir à la création d’une CEI qui soit dans l’esprit des recommandations de la Cour africaine des .droits de l’homme.

L’UDCI en appelle à la communauté nationale et internationale pour qu’elles se montrent vigilantes devant les dérives autoritaires du pouvoir.

Préoccupée par le besoin de réconciliation et de paix que la population ne cesse d’exprimer, l’UDCI invite les Ivoiriens à s’unir pour se mobiliser contre l’imposture du pouvoir qui risque d’entraîner le pays vers des lendemains incertains.

Fait à Paris, le 24 juillet 2019

Pour l’Union de la Diaspora pour la Côte d’Ivoire,

Roger Tagnon,

Porte-parole

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