Les éléphants à la CANSPORTS 

Côte d’Ivoire: Que cette année les éléphants ne fassent baver les ivoiriens.

Les éléphants sont dans une poule qui fait grincer les dents de certains supporters. Cette équipe riche en joueurs, manque d’expériences à certains moments pour terminer les compétitions en beauté.

Les éléphants en horde de bataille

La prochaine coupe d’Afrique des nations, la CAN, qui va se dérouler au Cameroun, les ivoiriens y seront représentés par leur équipe nationale appelée : les éléphants. Et comme dans cette compétition africaine, il y a la répartition des équipes en zone, les ivoiriens commencent à se tordre le cou.

Le problème ivoirien surtout dans le football, c’est le manque d’expérience qui coupe leur souffle. Les ivoiriens sont capables de démarrer un mach en trompe et finir en larmes. Ils courent plus vite au début et les autres les gagnent à la fin.

Il n’y a pas un pays africain qui ne craint pas les éléphants de Côte d’Ivoire, mais hélas, tant qu’ils ne prennent pas tout leur temps à conserver leur chance et de vouloir montrer individuellement leurs qualités de meilleurs joueurs, ils retourneront toujours en deuxième ou troisième place.

Il faut que ces joueurs donnent du sien car le football est un sport très fédérateur. Et pour les ambitions de réconciliation qu’affichent leurs autorités, ils peuvent y jouer un rôle très important.

Cette année il faut qu’ils remportent cette coupe. Avec autant de meilleurs joueurs, il n’y a pas de raison qu’ils ne fassent pas rêver leurs compatriotes qui cherchent des symboles pour se rapprocher et se parler à nouveau.

Aussi, pourquoi les responsables de la fédération ne tirent pas les grandes leçons des échecs ? Des temps anciens, il y a eu un entraineur ivoirien, Yéo Martial, à la tête de cette équipe qui avait remporté la CAN au Sénégal. Cependant, on ne comprend pas cette obstination de vouloir absolument prendre un entraineur étranger pour faire sombrer l’espoir de toute une nation.

Il faut revoir ce complexe et faire confiance aux nationaux qui sont aussi pétris de talent. On préfère aller chercher des entraineurs européens qui souvent parlent peu ou pas le français à des prix mirobolants pour des résultats désuets.

Autant on décrit le manque d’expériences chez les joueurs, autant il faut revoir cette politique onéreuse de toujours confier le destin sportif d’une grande nation à des gens qui ne savent rien des réalités sociologiques des ivoiriens.

Un comité de normalisation est mis en place, qui fait en la matière pire puisqu’il reproduit les mêmes schémas. Les éléphants n’ont pas besoin d’un encadrement technique étranger, mais d’un esprit ivoirien qui plane sur tout.

Au Sénégal, il y a un entraineur sénégalais, quel est leurs parcours ? Au Nigéria, il y a aussi un entraineur nigérian, est-ce que le ciel leur est tombé sur la tête ? Les exemples dans ce domaine, sont légions. Alors pourquoi en Côte d’Ivoire, il y a ce complexe à vouloir chercher à satisfaire l’impérialisme, quand on a sur place des valeurs pleines de talents ?

Le football ivoirien est malade, non pas au niveau de ses joueurs, mais au niveau de son staff qui entraine encore les chaînes de la colonisation dans son esprit. Si on ne cherche pas à briser cette chaîne mentale, tout près du but, les éléphants rateront toujours la fin pour laisser des larmes coulées sur le visage des mordus et férus de ce sport.

                                                 Joël ETTIEN

           Directeur de publication : businessactuality.com

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