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Côte d’Ivoire: Le pays régresse, que faut-il faire?

Sur le plan de la santé, de l’éducation, la formation, l’emploi, le pays recule et il faut que le gouvernement Patrick Achy 1er se mette rapidement au travail sinon à cette allure, l’image de la Côte d’Ivoire, prend trop de coup et elle se détériore au fur et à mesure que les jours avancent. Le pays régresse.

La Côte d’Ivoire va mal

Pour son séjour trop prolongé aux USA, je faisais partie de ceux qui espéraient au président Ouattara, des grands changements et des marques tangibles pour relever les grands défis pour lesquels, il s’est battu par tous les coups pour devenir président de la république de la Côte d’Ivoire. Je commence à déchanter ou je me rends compte que soit, c’est lui ou son entourage qui ne lui fait pas remonter les informations les plus tristes de la base.

Un pays envoie de développement, est un ensemble de besoins à combler. Depuis sa prise de pouvoir à ce jour, tous les hôpitaux ivoiriens tombent en ruine, aucun équipement encore moins des médicaments pour soigner les malades et c’est des milliers de morts que le pays enregistre. Dans les CHU de la capitale, ils sont devenus tous des mouroirs et le personnel n’est pas ivoirien pour la plupart pour avoir de la compassion et de l’amour pour les malades. Les plus nantis, fuient le pays pour aller se faire soigner à l’étranger et la misère galopante décime le bas peuple. Que faut-il faire ?

S’il y a un département ministériel dédié à la santé, mais qu’il fasse correctement et consciencieusement sa mission ! La santé en Côte d’Ivoire a trop régressé et ce sont les petits pays, comme la Turquie qui n’a même pas un seul pied de cacao, c’est vers eux que les élites ivoiriennes vont se faire soigner, pour des ressortissants du premier pays producteur mondial de cacao. C’est une honte. Le président Ouattara devrait faire de son pays, sur le plan de la santé, le pays le plus attractif de la sous-région, mais hélas.

Pour son expérience, j’avais cru, qu’il ferait de la santé sa principale préoccupation, en allant vers les pays très avancés en la matière, pas seulement européens dont leur expertise coûte chère, mais des pays comme le Cuba, pour des collaborations dans le cadre de la formation des médecins ivoiriens.

Sur le plan de l’éducation, je ne suis pas le seul à faire le constat, deux générations de jeunes ivoiriens, sont mises dans l’abîme. L’école ivoirienne a tellement régressé, que la Côte d’Ivoire est classée parmi les pays, les plus nuls. La Côte d’Ivoire est la dernière parmi plusieurs pays africains, le président Ouattara aussi. Pour un grand expert, tout se désagrège sous ses mandats, qu’est-ce qui n’a pas marché ? Tous ces milliers d’élèves et étudiants qui n’ont même pas le niveau, qu’est-ce que l’état ferait d’eux ? Encore qu’il n’y a pas d’emploi, les entreprises ne font plus confiance au système scolaire et universitaire et refusent de prendre ces pauvres sacrifiés pour des stages.

La jeunesse ivoirienne se promène des faux et légers diplômes dans la poche, sans aucun espoir de les rentabiliser, nous sommes en Côte d’Ivoire, où on préfère développer le culte de la personnalité que de se mettre au service de la qualité de vie des populations en se mettant véritablement au travail, pour relever les grands défis, qui attendaient le président Ouattara qui depuis, plus de 10 ans, sommeillent dans ses tiroirs.

Qui parle d’éducation, parle de la formation. Elle n’existe pas en Côte d’Ivoire. Pour qu’elle puisse exister, il faut bien qu’il y ait des usines de transformations des matières premières, la France préfère imposer ses enseignes commerciales que de la technologie pour la création des entreprises capables d’aider le gouvernement à trouver des débouchées à sa jeunesse. Comment un pays peut-il se développer avec des enseignes commerciales ? Quel commerçant peut s’investir dans le développement d’un pays ? Ils viennent se sucrer sur le dos de l’état contraint de subir leurs agrégats pour éviter de se faire évincer, finalement, l’état se préoccupe d’eux que de sa population, puisqu’ils ont l’économie de son pays entre leurs mains.

La Côte d’Ivoire est balafrée, marginalisée, elle-même malade de ses institutions. Que faire ? Sur la question, la nomination de Patrick Achy à la tête du gouvernement, qui a été témoin de toutes ces anomalies, peut amorcer doucement, à la seule condition, d’appliquer la rigueur et la sentence aux irresponsables et incompétents à la tête des ministères, car c’est là-bas qu’on prend les grandes décisions et on veille à leurs applications strictes. A chaque trois mois, il faut procéder à des audits pour évaluer les compétences de ces ministres et en tirer les conclusions.

La Côte d’Ivoire se fait tirer vers le bas, pour ce que ce pays a été sous le président Houphouët Boigny, le phare, et en l’état actuel, c’est une abomination et quasiment une fuite de responsabilité à tous égards.

Il n’est jamais trop tard pour bien faire, encore qu’il s’agisse d’une république. Mais il faut des Hommes conscients, volontaires, compétents qui aiment foncièrement leur pays, pour s’impliquer au redressement de tous ces constats.

Je suis très triste et j’attends que le président de la république, me console pour la rigueur au travail que d’encourager la promotion du culte de sa personnalité. Pourrai-je dire que, silence, ils arrivent, les meilleurs ivoiriens ?

                                                        Joël ETTIEN

             Directeur de publication : businessactuality.com  


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