Côte d’Ivoire: L’impardonnable aveu d’échec de Ouattara, que faut-il en tirer?
Mercredi 18 septembre 2019 à Yamoussoukro, la ville natale du premier président ivoirien, le président Ouattara disait ceci : « lors de la campagne présidentielle en 2010, j’avais pris l’engagement de m’installer dès mon élection, ici, à Yamoussoukro et de procéder au transfert effectif de la capitale. Malheureusement, l’état de délabrement dans lequel, nous avons trouvé le pays, ne nous a pas permis d’honorer cet engagement. Je voudrais m’en excuser. Nous avons dû faire face à des urgences de tous ordres sur toute l’étendue du territoire »
Enfin, il vient de reconnaître qu’il a fait du faux sur toute la durée de son parcours inhumain et profitable qu’à ses amis et à sa propre personne. Pour une fois, je lui reconnais, une petite dose de bonne foi, en reconnaissant publiquement à Yamoussoukro qu’il a menti au peuple de Côte d’Ivoire. Ouattara est impardonnable et doit-être jugé pour crime, faux et usage de faux. Si on avait une opposition courageuse, voilà, l’unique occasion que ce Ouattara, vient d’offrir aux ivoiriens, pour laquelle, il doit logiquement répondre devant, une juridiction. Ouattara vient d’avouer, qu’il a menti et comme le chien ne change pas sa manière de s’asseoir, Ouattara doit partir.
En 1999, il a fait un coup d’état à notre pays, jusque-là, il continue de nier qu’il en est l’auteur. En 2002, il a lancé une rébellion qui a du mal à se cicatriser dans la mémoire et dont la date « 19 septembre » de chaque année, renouvelle des souvenirs tristes. Soro a reconnu sa part de responsabilité et lui, le père, il n’a pas, ce courage de se repentir. En 2010, avec l’aide de l’armée française et son ami Sarkozy, ils ont tué des ivoiriens, pour lui octroyer une victoire, dont il sait qu’il n’a pas gagnée. En 1990, il a été imposé à notre politique et pour la première fois et il a tout mélangé, avec son fameux plan d’ajustement structurel qui avait mis, en espace de quelques mois, tous nos parents au chômage sans compensation et partout où, il passe, il y a toujours des morts.
Imposé en 2010, Ouattara n’a rien apporté de vital aux ivoiriens et le voilà qui vient d’avouer, son impardonnable aveu d’échec qui lui ouvre les portes de sa pénitence. Pourquoi, Ouattara ne peut-il pas faire la prison ? Était-il obligé de mentir sur tous les plans aux ivoiriens ? Pendant sa campagne, il n’avait fait que promettre des milliards sur des milliards aux populations ivoiriennes. Nous sommes en 2019.
Aujourd’hui, il reconnait qu’il a menti. Ecole gratuite, la santé, la réconciliation nationale, la cohésion nationale a botté en touche et il marche toujours sur des morts, de l’injustice et personne, pour l’arrêter.
En plus, lui et ses amis, ont vidé toutes les caisses nourricières du pays. C’est parce qu’il est là, qu’il donne l’impression d’une disponibilité de ressources financières. Ces milliards, il va les trouver où ? Et en espace de combien de temps, peut-il réaliser ces travaux d’Hercule ? Lui qui doit partir dans quelques mois, il trouvera ses moyens financiers où pour rétablir ce qu’il a détruit ? De quelle Côte d’Ivoire, parle-t-il ? Non, il est temps, de lancer à la CPI, une plainte contre Ouattara, sinon, ça sera trop facile de tuer, de voler et piller sans rendre compte et ces milliers d’ivoiriens tués par son fait, on fait comment ? Comme si cela ne suffisait pas, vider le contenu des autres partis politiques pour remplir son RHDP, est devenu, son tremplin et son mode de gouvernance.
Dir
