Bibliothèques ivoiriennesCULTURE 

Côte d’Ivoire: Le manque de bibliothèques favorise l’inculture.

Qu’est-ce qui empêche les collectivités locales de créer des bibliothèques dignes dans leur localité pour participer au retour de la vraie école ? Dans presqu’aucune commune ivoirienne, on trouve des bibliothèques fournies d’ouvrages pour la formation et la culture.

Une absence de bibliothèques très accentuée

Si par définition la culture c’est tout ce qui reste quand on a tout oublié, les nouveaux ivoiriens ne répondent pas à cette matrice. On reproche aux élèves ivoiriens de ne pas étudier, comment et où le feraient-ils ? Comme il manque ces lieux de savoir, alors, ils se sont tous tournés vers d’autres secteurs immoraux comme la dépravation des mentalités.

Nous avons parcouru plusieurs communes ivoiriennes, jamais pas de lieux de savoir et de culture. Ce qui est déplorable, les ivoiriens lisent peu et on comprend les raisons. Ils n’ont pas d’endroits où se rendre pour des recherches. Le plus criard, c’est le manque de bibliothèques dans les grands établissements scolaires et universitaires.

Comme ils n’ont pas d’endroits pour s’enrichir la tête, les maquis, boîtes de nuits et les dérives ont pris la place.

On blâme les élèves ivoiriens de ne savoir ni lire ni écrire, à qui la faute ? L’école n’est qu’un lieu d’apprentissage de savoir. Les élèves complètent ou compensent le reste par des recherches qui se trouvent dans les bibliothèques, malheureusement inexistantes. Dès lors, les parents et élèves dépensent dans d’autres domaines.

Peut-on initier des prix pour promouvoir ce secteur dans les communes ? Pour que les élèves sachent aussi écrire, il faut qu’ils lisent; mais où vont-ils enrichir leurs connaissances, surtout pour ceux qui n’ont pas les moyens ? La formation est à l’abandon.

Si l’école doit revenir à ses fondamentaux, il faut commencer à équiper les communes de bibliothèques et les fournir en ouvrages. Les localités qui respecteront ces consignes, doivent être primées au plan national pour créer l’émulation. Si on ne sait pas lire, comment on peut savoir écrire à l’école ?

On parle du retour de la dictée à l’école, les fautes sur les copies rempliront les stylos. C’est vraiment déplorable le manque de bibliothèques dans les cités ivoiriennes et on demande aux élèves de fournir des efforts; à partir de quelle alchimie ? Il n’y a aucune bibliothèque dans aucun établissement scolaire en Côte d’Ivoire, comment peut-on vouloir propulser le savoir dans le savoir des élèves ivoiriens ?

Il faut que le ministère de la culture et celui de l’éducation nationale initient des prix nationaux de la ville qui aurait la bibliothèque la plus fournie et la plus riche en ouvrages; peut-être que les autres suivront la cadence pourquoi pas ?

                                                        Joël ETTIEN

      Directeur de publication : businessactuality.com  

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