Le ministère de la réconciliation KKB en alerteA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire-Retour des acquittés: Il faut que le ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale, prenne ses responsabilités.

Les préparatifs du retour du président Gbagbo et de son fils Blé Goudé sont en train de prendre de nouvelles postures nationales et il faut que le ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale, prenne ses responsabilités pour jouer son rôle de régalien. Si ce sont des codes d’accès à la compréhension nationale, il est vrai que l’acquittement des deux grands symboles politiques ivoiriens, devienne une osmose de fédération des esprits et des cœurs.

Des responsabilités à prendre pour le ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale

C’est pourquoi, le président de la république et le premier ministre se doivent de soutenir le ministre de la réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin KKB que certains estiment qu’il est trop jeune pour assumer cette fonction. Est-ce le nombre impressionnant des poils ou la blancheur des cheveux qui confèrent la sagesse ?

Ce qu’on oublie et il me revient de faire un petit rappel pour rafraichir les mémoires, quand le président Bédié avait été frappé par le coup d’état militaire en 1999, qui s’est activé à le faire entrer dans son pays, au moment où les fusils étaient devenus des stylos en Côte d’Ivoire ? C’est bien ce KKB-là. Qui s’était rendu à la Haye pour ouvrir les portes de cet endroit mythique aux autres hommes politiques ? C’est encore lui KKB. Nous ne pensons pas qu’en la matière, il soit un parachuté ou un faiseur de roi à qui, on récompense avec l’impossibilité d’y parvenir. Il peut y arriver, il lui suffit d’avoir les coudées franches. A cœur vaillant rien d’impossible, dit l’adage.

Il y a déjà des groupes qui se signalent. Le PDCI RDA vient de mettre en place un comité d’accueil rendu officiel, en plus de ceux de la formation politique de ceux qui arrivent, le FPI et le COJEP. La société civile aussi s’apprête à s’y mettre. Il appartient donc, au ministre de tutelle de convoquer une réunion avec ces entités, pour convoler ensemble sur le sujet et définir les angles d’occupation et de réalisation.

Le ministre de la réconciliation nationale attendu

La Côte d’Ivoire a besoin de ses enfants. Elle doit refaire confiance en ses enfants et comme il est écrit dans son livre sacré, aucun ivoirien n’est contraint d’exile. Le président de la république pour ce faire, doit libérer tous les prisonniers politiques et militaires afin d’apporter de l’oxygène aux actions d’unification et du retour à la paix dont il veut en faire son cheval de bataille.

Les ivoiriens veulent et doivent se reparler en frères et sœurs sans aucune prudence et encore moins, la vigilance. Le doute qui a failli s’installer entre eux doit-être dissout.

Heureusement que nous sommes en période de Ramadan, un temps précieux entre les fidèles musulmans et leur dieu pour pardonner afin de recevoir les bénédictions qu’ils recherchent. C’est là aussi, une occasion bien huilée de fléchir les genoux pour implorer Allah dans le sens du retour à la paix, à la cohésion nationale, gage de stabilité.

Le PDCI RDA, le FPI, le COJEP sont d’ores et déjà dans les préparatifs. Il faut que le ministre de la réconciliation nationale fasse des séances de travail avec eux, pour que les autres actes allant dans le sens de la paix soient motivés. Ce n’est qu’ensemble et rien que les ivoiriens seuls, qui doivent en prendre de la graine et les personnes extérieures ne seront que les invités à ce repas.

Personne ne doit rester en marge pour provoquer encore de la jalousie, tout le monde doit s’impliquer pour que les ivoiriens se retrouvent en frères et sœurs dans l’amour de leurs ancêtres.

                                                     Joël ETTIEN

       Directeur de publication : businessactuality.com   

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