le candidat ouattara, présent ou pas aux électionsPOLITIQUE 

Côte d’Ivoire: Peut-on gouverner un pays sans aimer ses habitants ?​

A regarder de près Alassane Dramane Ouattara, depuis 1999 à nos jours, aucun signe d’amour et d’estime ne se lit sur son visage. Toujours le visage serré, aucun sourire, cynique, méprisant, hautin, goguenard, suffisant, si ce n’est la souffrance de ses « frères ivoiriens », dont il est volontairement et consciemment responsable. Où, conduit-il les ivoiriens, liés, muselés, ligotés mystiquement et qu’il manie à souhait ?​

Peut-on gouverner un pays sans aimer, ses habitants ? Notre analyse.​

ADO va prendre combien d’années pour digérer ce qu’il considère comme frustration pour laquelle, il éventre la Côte d’Ivoire ? Bon nombre, l’ont traité de burkinabé et lui aussi, a fait tuer plusieurs ivoiriens, pour s’asseoir sur leurs ossements pour devenir président. En principe, Ouattara devrait montrer sa capacité à marquer l’histoire, mais dans le bon sens. Aucune mesure d’apaisement, ni de vrais projets de société, allant pour le bien-être de ses compatriotes. Qui sème le vent, récolte la tempête, dit l’adage.​

Comme une seringue avec des gros écriteaux, guérit toutes les maladies, mais vide qu’il enfonce dans la chair des ivoiriens, leur intimant l’ordre de n’émettre aucun cri de douleur. Et le président traumatise. Pourtant, les ivoiriens veulent maintenant l’aimer, l’aduler, mais hélas, il s’éloigne d’eux de jour en jour et favorise, le bonheur des étrangers. Il pleut des cailloux en Côte d’Ivoire.

Il suffit de se rendre dans les administrations, les banques, les grandes sociétés, pour s’en rendre compte du réel. La Côte d’Ivoire est devenue, un pays de stagiaires-employés. Les ivoiriens croient que derrière eux, il y a des silhouettes armées étrangères qui les contrôlent et les collent aux fesses. La vie n’est plus agréable au pays d’Houphouët Boigny. Les étrangers déguisés en ivoiriens, se nourrissent des biens du peuple ivoirien et Ouattara en est très fier. Les qataris, marocains, se frottent les mains, quand les libanais, se croyant plus ivoiriens que l’ivoirien, méprisent, humilient, maltraitent et insultent le peu d’ivoiriens, qu’ils embauchent et ne les paient même pas, si ce n’est en monnaie de singe. ​

Pour vivre heureux, il faut apprendre à mentir. De facto, tous les ivoiriens, sont obligés de faire l’âne pour avoir le foin. L’hypocrisie est devenue la pratique salutaire, parce que, si l’ivoirien ne se protège pas de cette démence, il se retrouvera dans la galère. Alors, tout le monde lui offre le sourire à ses rares passages, alors qu’il sait très bien qu’il n’est pas aimé.

Maintenant, il a trouvé, une nouvelle formule de gouvernance, l’adhésion au RHDP Unifié. Les discours, ne sont pas courtois, les menaces, pressions et intimidations, défraient le quotidien. Alors, tout le monde doit adhérer sinon, tu rends le tabouret. Le message est passé et renforce, une fois encore, la frénésie de la délation, la médisance et instaurer l’hypocrisie comme le seul moyen d’atterrir sur sa planète. Tout le monde joue, le jeu.​

Tout est faux, seul le mensonge paie. Tout ivoirien qui veut prospérer, doit savoir mentir pour atteindre le sommet. Mais ce que l’ivoirien oublie, c’est que, sous la gouvernance de Ouattara, un seul individu peut avoir à lui seul, plusieurs casquettes, ministre, député, dg, président du conseil général, maire, conseiller spécial du président, etc. Il n’y en a plus pour l’ivoirien, lambda et puis, il n’y a rien. Le cumule de postes, fait de certains des demi-dieux. Tout ça, Ouattara sait, mais il y trouve son bonheur, du coup, il n’y a pas de justice, ni de respect de loi, parce que le ministre peut le réveiller à tout moment et le problème, est réglé. On prend le nom de Ouattara pour gagner élection. On utilise le même nom, pour tuer, voler, piller, et puis il n’y a rien. Mais ce nom, ce n’est pas tout le monde, qui doit le prononcer pour avoir les grâces. Ils se connaissent.​

La colère du peuple est à son comble, les ivoiriens, cherchent, un vrai leader, qui n’est pas loin. Le jour où les ivoiriens avaient traité Ouattara d’étranger, c’est ce jour-là, qu’ils avaient tous, signé leur arrêt de mort. Peut-on gouverner des humains, sans les aimer ? Quel ivoirien, peut me répondre ?​

                                                                                                  Joël ETTIEN

                                                        Directeur de publication : businessactuality.com      ​

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