Sortons du contentieux politico-électoralINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Tant qu’on ne règle pas le contentieux politico-électoral d’après le président Houphouët, son pays ira toujours mal.

Si cette année 2020, on n’en profite pas pour régler le contentieux politico-électoral depuis la mort du président Houphouët Boigny, il sera difficile de réconcilier les ivoiriens. Même s’il faut passer par ce passage rouge. Depuis la mort du père de la nation ivoirienne, à ce jour, la Côte d’Ivoire ne s’est jamais remise et pourtant, les ivoiriens ont besoin de se regarder en vrais frères, mais qui va faire le premier pas, parmi ceux qui l’ont connu, qui va faire actionner ce grand geste d’amour ? Son pays va mal et très mal.

Il faut arriver à régler le contentieux politico-électoral

Le président Bédié a renversé l’amitié avec le président Ouattara, qui lui aussi, a fait fâcher le jeune Guillaume qui lui en veut terriblement et le président Gbagbo, se retrouve en prison et pourtant, il a son mot à dire car il a connu son adversaire légendaire.

Il n’y a plus de larron qui, dans leur bagage tristement conflictuel ou du moins ceux, capables et connaissant le dossier, ont tous peur de mettre le doigt sur cette partie de la plaie qui fait mal et très mal, pour enlever la croute pour soigner la Côte d’Ivoire.

Depuis donc cette disparition à ce jour, le pays est devenu ouvert sans aucune mesure de sécurité et la morale l’a quittée. Et cette belle Côte d’Ivoire est devenue un champ de ruine et de palabres permanentes. Les arbitres qui devraient fin à la partie, perdront si cette partie prend fin, chacun y gagne sauf les ivoiriens, bénéficiaires et héritiers légitimes du vieux.

Les gens ont tellement parlé qu’ils ne savent plus quoi dire.

Les enfants d’hier, ennemis d’aujourd’hui, radicalement opposés et déterminés à tuer peu importe qui se trouve sur leur chemin, chacun a son fusil ou son couteau. Chaque « héritier » a son armée, ses enfants en conflit avec la loi et la loi arrête les innocents en épargnant les coupables, voilà dans quel état, se trouve la belle Côte d’Ivoire. Le vieux est vraiment mort et son héritage politique s’est transformé en champ de guerre où jonchent des cadavres à chaque 5 ans, et on ne sait pas quand ça va s’arrêter, car les 5 ans, il y en aura tous les ans.

Ce contentieux politique, il faut que le grand médiateur de la république ait ce courage pour les convier à une grande réunion pour le dissiper, lui aussi, il a pris trop d’argent et il a un parti pris. Les rois et les guides religieux qui sont au courant, sont plus que corrompus et dans ce gros malheur, ils y trouvent leur pitance.

La jeunesse nombreuse, ne connait pas le vieux. Les sachants sont terrés quand ils n’y gagnent rien à manger. Donc, tout le monde souhaite leur mort au pouvoir, puisque c’est ce qu’ils désirent tous. Ils ne pensent pas à l’avenir des autres car ils ne sont jamais satisfaits, la mort de leurs compatriotes les amuse tellement.

Comme sur une piste de danse de tango, Ouattara part et revient. Bédié veut aller derrière et revient. Ils sont deux sur la piste, la musique s’est arrêtée, mais ils sont sur la piste, on leur demande de descendre, ils ne veulent pas. Le bal s’est arrêté.

Le contentieux politico-électoral, est là, visible mais intouchable. Je dis et je redis, à quand le règlement politico-électoral après le décès du vieux ? Est-ce qu’on ne va pas plus tard, l’indexer, le culpabiliser ? Qu’est-ce qu’il leur avait dit avant de rendre l’âme ?

Ils arrivent et ce n’est pas loin, c’est le 31 octobre 2020 et moi, je crains fort d’une future crise postélectorale et pour cette fois-ci, il y aura plus de morts qu’avant, quand le président Gbagbo, le témoin de ce temps, était encore là. C’est là ma crainte.

                                                            Joël ETTIEN

       Directeur de publication : businessactuality.com

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