Côte d’ivoire: Un crime de trop à Bloléquin qui doit interpeler la population.
La mort du jeune Junior Seanda, est considéré comme un crime rituel qui suscite la colère des jeunes de Bloléquin et dont Balma Saïbou Ally, en fait son cheval de bataille et il interpelle les autorités politiques et administratives.
Meurtre à Bloléquin
Il y a presque 2 ans la gendarmerie de Bloléquin, située à l’ouest de la Côte d’Ivoire a été au cœur d’un crime dont les agents ont été corrompus pour étouffer l’affaire. Cet assassinat à un chauffeur de moto taxi, a provoqué une révolte populaire des jeunes, qui a débouché sur le lynchage d’un des gendarmes et la brigade incendiée.
Avant-hier, un crime pareil comme ceux combattus dans la région, vient de se produire et c’est le jeune Seanda Junior de Toulepleu qui en a été la victime dans les mêmes circonstances, qui met toute la population dans le doute.
Seanda Junior, était apprenti chauffeur. Il n’avait aucun problème avec son patron et tout allait bien entre eux. Que s’est-il passé pour que le jeune Junior soit assassiné et le corps soit déposé à la morgue de la ville, sans informer ses parents ?
Les gendarmes vont encore s’illustrer complices dans ce décès mais pour cette fois, les jeunes de la ville de Blolequin, ne veulent pas se laisser compter. Ils saisissent Balma qui réside en Europe.
Un crime de trop
Pour un mort dont les circonstances paraissent lugubres et suspectes, pourquoi vouloir protéger le patron de Junior ? Les jeunes ne veulent pas attendre ces manœuvres de cette oreille. Pour ces jeunes, la gendarmerie n’a pas pour vocation à prendre partie dans un assassina, mais recueillir les plaintes et les transmettre à la justice.
A Bloléquin, les gendarmes qui sont en principe des auxiliaires de justice, se mêlent dans des affaires de crimes et prennent souvent la défense des criminels. C’est pourquoi, pour cette fois-ci, ils ont alerté leur frère vivant en Europe, de les aider pour cette fois, pour élucider ces crimes pour y mettre fin. En colère et dans la douleur, ces jeunes veulent savoir les circonstances qui entourent le décès tragique de Junior.
Il faut signaler que l’ouest ivoirien a trop souffert des affres de la guerre et continue de recevoir les ressortissants des autres pays. Quand ils arrivent, ils mettent les forces à leur disposition moyennant finance. Du coup, ce sont les étrangers qui font la loi sur le nez et la barbe de la population autochtone.
Ces derniers ont une telle pratique qu’on a la nette impression que pour renflouer leur trésorerie, il leur faut absolument tuer par des rituels. Au lieu de travailler pour avoir de l’argent, ce sont les jeunes de la région qu’ils immolent pour leur rituel. Les accidents du genre ont lieu tout le temps et pour cette fois, Balma Saïbou Ally, ne veut pas laisser et désire s’en charger. Depuis, Paris, il a commencé à alerter les autorités e si rien n’est fait, il compte se rendre à Bloléquin.
C’est pour toutes ces raisons qu’il a cherché à nous approcher pour nous faire part, pendant qu’il se tourne vers les autorités politiques de la région pour mettre fin à ces rituels qui détruisent les bras valides des jeunes de Blolequin.
Est-ce qu’il sera entendu par ces dernières qui semblent manquer de la solidarité ?
Pour le jeune Balma, il faut diligenter une enquête sur les circonstances du décès de Junior avant de l’inhumer, auquel cas, il prendra à témoin tous les jeunes excédés et apeurés par ces crimes odieux.
Vaut mieux éviter une colère collective à venir en tenant compte de l’interpellation de Balma que de laisser la poudrière s’envenimer. Junior a payé le prix, à qui le tour ?
De notre correspondant :
Christ Tiahalou Zeade
