FIF: Et si Idriss Diallo choisissait un ivoirien pour encadrer l’équipe nationale ?
Le nouveau président de la fédération ivoirienne de football, Idriss Diallo, veut lancer un concours pour recruter le meilleur profil pour l’encadrement des éléphants de football. Et s’il prenait ce courage pour choisir un ivoirien à ce poste et l’aider à s’occuper de ses frères ?
Idriss Diallo à la recherche d’un sélectionneur
A peine remis en selle que le nouveau patron de la maison de verre veut lancer un concours en vue de choisir le supra entraîneur. N’est-ce pas un aveu d’échec déjà quand, il a sous la main des frères outillés à ce sujet ? Si on ne les met pas à contribution, comment ceux-là pourront-ils montrer leur savoir-faire ? Cette politique de mépris et de doute en nos valeurs, n’est pas patriotique. Il s’inspire de quel pays ? La Côte d’Ivoire a des meilleurs joueurs qui finissent pour la plupart des entraîneurs, c’est ce qui se passe partout dans le monde. Alors si, en Côte d’Ivoire, on a peur de faire confiance ou de se faire confiance, ils iront toujours d’échecs en défaites.
Zidane a été un joueur avant de devenir entraîneur. Tous les entraîneurs de ce monde (la grande majorité) ont été joueurs avant de devenir entraîneurs, alors pourquoi en Côte d’Ivoire, il y a autant de doutes sur les anciens joueurs qui ont choisi le métier d’entraîneur ? Sont-ils encore au stade du complexe du blanc ? Si c’est pour choisir un expatrié, est-ce qu’il a besoin de tous ces salamalecs ? Il a été à la Mecque, peut-être qu’il a rencontré un ami blanc à qui, il a fait la ferme promesse de lui confier le sort des éléphants footballeurs; dans ce cas, il n’a pas besoin de lancer un appel d’offre.
Les ivoiriens veulent que leur équipe nationale soit confiée à un ivoirien, ils le disent sans cesse et tous les jours. Idriss Diallo n’a pas besoin d’un ballon d’essai. Au lieu de procéder par cette manière, il aurait dû inviter ses frères ivoiriens qui ont fait la formation d’entraîneur, s’entretenir avec eux, quoique ceux-là, sont conscients de l’enjeu et du sacrifice.
Dans les autres pays, nous n’avons pas souvenance qu’une telle pratique se fait. En France, on n’a pas eu besoin de lancer un concours, le président de la fédération française de football l’a fait à son compatriote et depuis, les français lui sont tolérants et leur équipe se porte bien.
Il faut que le nouveau président ivoirien de la FIF prenne ses responsabilités en appelant ses frères qui sont dans ce milieu et qui ont choisi le métier d’entraîneur. Nous n’adhérons pas à sa politique de lancer un concours pour choisir à la fin un expatrié.
La Côte d’Ivoire n’est pas loin de se jeter dans les préparations de la coupe d’Afrique des nations, celui qui arrive de si loin, ne connaît pas l’esprit de cette équipe, un ivoirien ferait l’affaire. Qu’il prenne ses responsabilités et le faisant, il met en valeur ses frères ivoiriens.
Atchory Alexandre
Correspondant à Abidjan