FIF: Ce que nous suggérons à Idriss Diallo
Idriss Diallo, une élection qui provoque de l’hystérie au niveau de la jeunesse ivoirienne, qui ouvre les yeux et le regard sur ce mandat, qui est jugé avant même que l’élu ne prenne fonction. Les amoureux du football ont suivi avec les holas, ce qui s’est passé à la fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro; lieu choisi loin des tintamarres de la ville d’Abidjan, qui regroupe la quasi totalité des supporters et fans des différents candidats.
Idriss Diallo élu
Les 81 votants ont désigné Idriss Diallo, dont l’apparence inspire tout de même confiance, cependant la forme et le contenu de cette élection, mettent en doute. Il lui appartient, maintenant que les lampes seront éclairées sur sa gestion, de rassembler dans la transparence.
On ne remplace pas une sommité. On ne se mesure pas à des sommités comme Didier Drogba. Il a soulevé des passions, des regards et son élimination fait jaser, pleurer, et beaucoup doutent déjà de Idriss Diallo, avant même qu’il ne prête serment.
Idriss Diallo, rien n’a encore commencé qu’il est déjà au pilori. L’audience n’a pas encore débuté que le jugement a commencé. Le procès n’est pas en sa faveur. La sentence ne s’est pas faite attendre, il est condamné à démontrer sa capacité à ramener tout ce monde méfiant à la bonne cause.
En plus, il y a la CAN 2023. Déjà, sur les réseaux sociaux, des mécontents ont commencé à râler pour demander les stades vides. Le chemin, c’est de tout faire pour convaincre la légende Didier Drogba de se rallier de bon cœur pour éviter cette perturbation.
On constate aussi qu’il y a des palabres entre les supporters des équipes dont les présidents n’ont pas voté Drogba, il y a tellement de règlements de conflits à gérer que nous souhaitons bon vent au nouveau président de la fédération ivoirienne de football, la FIF.
Sa confrontation avec la légende interplanétaire Didier Drogba, ne lui sera pas du tout repos. C’est pourquoi, il a intérêt à montrer autre chose que tous les soupçons ligués contre l’équipe à laquelle il a appartenu qui l’égratigne et l’éclabousse.
Il arrive à gérer cette fédération qui a un passé lourd, douteux dans sa gestion et, il lui appartient de laver cette maison vert. Le salaire des joueurs, la transparence de sa gestion, etc., tout un tas de dossiers à traiter et bien. C’est de tous ces constats que Idriss Diallo, doit faire montre d’un vrai gestionnaire, un rassembleur méticuleux, rigoureux si et seulement si, il veut que son nom résonne comme une mélodie suave et inoxydable dans les oreilles.
Didier Drogba n’a pas été élu, mais son ombre plane sur cette fédération décriée et qui a besoin de prouver sa capacité d’envie de briller.
Atchory Alexandre
Correspondant à Abidjan