Football: Le Sénégal donne la leçon.
Est-ce que le Sénégal a-t-il eu besoin d’un expatrié blanc pour remporter sa coupe d’Afrique ? Tant que les ivoiriens ne seront pas confiants que leur vie est entre leurs mains pour se donner les moyens de la conquête de leur liberté, il y a beaucoup de challenges qui leur passeront sous le nez.
L’exploit du Sénégal, une leçon à tirer
Didier Drogba devrait logiquement être sollicité à prendre en charge tout ce qui touche au football en Côte d’Ivoire. Il n’avait pas besoin de tant d’acrobaties pour un domaine qui le réclame; mais les ivoiriens, ont de l’or entre leurs mains et ils vont le jeter pour s’acharner sur du bronze. Le Sénégal vient de donner cette belle leçon qu’il faut retenir.
Au Cameroun, on a vu Eto’O qui était au four et au moulin pour son pays pendant cette CAN, quand-bien même on lui prête un arrangement avec l’entraîneur burkinabè. Le Sénégal quant à lui vient de donner une grande leçon au monde entier. L’entraineur sénégalais est un ancien joueur qui a même participé à plusieurs reprises à la coupe d’Afrique des nations et aujourd’hui, il vient de prouver qu’il est le meilleur. Pendant ce temps, en Côte d’Ivoire, chaque année, ils louent des expatriés blancs qui ne connaissent rien et comme ils sont grassement payés, le football ivoirien est devenu leur vache à lait.
Il faut mettre un terme à ces pratiques qui n’honorent pas l’image de ce pays où le football est le sport favori. C’est pourquoi, la présence de Didier Drogba à la tête de la fédération ivoirienne de football est primordiale et bénéfique. A ce que nous sachions, ses adversaires sont dans cette même fédération depuis des lustres, qu’ont-ils apporté si ce n’est pour flatter les ivoiriens qui perdent tout à un pas des victoires à cause des entraîneurs expatriés européens ? Leurs amis (entraîneurs blancs) ne subissent pas la peine et la douleur des supporters. Ils n’ont rien à perdre, puisqu’ils ne savent rien de ce qui est supposé être leur métier.
Il faut apporter de la joie dans le cœur des ivoiriens comme l’entraineur sénégalais qui avec amour et patriotisme, ramène la coupe à son pays. Il sera distingué, honoré parce que c’est une fierté nationale. Pensez-vous que la génération des Drogba, solidaires, complices, si la présidence leur revenait, les autres vont le lâcher ? Le football ivoirien souffre, aucun sponsor ne lui fait confiance et le championnat est mort; alors laissez donc les sachants lui apporter de l’oxygène !
Plus jamais de sélectionneur blanc dans l’équipe nationale ivoirienne. En la matière, la Côte d’Ivoire est le pays le plus en vue et respecté. Ainsi donc, que les autorités de ce sport respectent aussi les supporters et qu’ils arrêtent ce complexe du blanc. 2023, c’est à un pas. Le Cameroun a organisé sa coupe et l’a perdue, que cela soit une leçon aux ivoiriens qui auront la lourde charge d’organiser la CAN 2023.
Ce que le Sénégal vient de faire n’est pas sorcier, il a confié le staff technique à un des fils et avec la dignité, la coupe arrive à Dakar. Les ivoiriens le peuvent si et seulement si, les autorités sont conscientes que la plaie et les échecs, ce sont les blancs qu’elles louent à des prix exorbitants et qui ne produisent aucun résultat.
La fin de toute compétition, c’est la victoire et non retourner au bercail la queue entre les jambes pour redire « ils n’ont pas démérités ».
Quand on adule les étrangers plus que ses propres parents, on finit toujours par la trahison et la honte.
KOUDOU Anselm
Correspondant permanent à Abidjan
