Côte d’Ivoire: L’assemblée Nationale a son nouveau président.

Si pour une fois indirectement ou directement le groupe parlementaire majoritaire du RHDP a fait le constat de l’invalidité de son ancien président Mamadou Soumahoro et qu’il a procédé à son remplacement, il faut les féliciter et permettre à l’Assemblée nationale de fonctionner.

L’absence trop prolongée de l’ancien président de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire a fait prendre conscience qu’il n’est plus en mesure d’assumer ses fonctions et que son vice-président Adama Bictogo, a repris la main; nous pensons que le problème est résolu. Pour ceux qui se réveillent tardivement, il y a eu élection et Adama Bictogo a été proclamé vainqueur, sachant les irrégularités qui s’en sont suivies et pourtant sa victoire a été validée.

Il faut aussi faire le constat et se préparer pour les futures batailles électorales à venir. En effet, depuis quelques jours, un évènement majeur s’est déroulé à l’Assemblée nationale ivoirienne où le premier vice-président de cette institution, a procédé à la succession du président souffrant dont son incapacité ne lui permet plus de tenir sur ses jambes. Il convient de saluer cette dynamique. Comme ils sont majoritaires, il n’y a pas eu de couac et les choses se sont passées comme un courrier à la poste.

Désormais, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne se nomme Adama Bictogo. Que l’on ait ce courage de lui enlever l’étiquette d’intérim. Amadou Soumahoro est invalide et l’assemblée doit cependant tourner à plein régime.

Maintenant que cette institution a eu son nouveau président, il faut que les députés se mettent au travail au regard de tous ces dossiers chauds qui brûlent souvent la république, tels les résultats des audits qui doivent sortir afin que les fauteurs paient pour leur gabegie. Voilà des élèves qui se donnent eux-mêmes le droit d’aller en vacances quand bien-même les dates des congés ne sont pas encore arrivées. Des chauffeurs qui conduisent dans tous les sens occasionnant des accidents mortels pour lesquels, ils doivent logiquement se retrouver en prison, des femmes qui se font enlever par des inconnus qui sèment la psychose dans la population, comment aider les forces de l’ordre à sévir, etc…

Il y a tellement à faire dans ce pays que le blocage du dialogue direct, le remplaçant de “cimetière” comme certains appellent l’ancien président, doit se mettre rapidement au travail.

Déjà, ses premiers pas de décharger les cumulards est un bon présage qui augure de bonnes perspectives. Députés ivoiriens, réveillez-vous, la nation qui vous a mandatés de la représenter à l’assemblée nationale, attend beaucoup de vous et montrez lui que vous êtes présents et à la hauteur de votre mission.

Joël ETTIEN
              Directeur de publication: businessactuality.com