Les éléphants à la CANSPORTS 

Football: L’équipe nationale ivoirienne est malade.

Tant que les responsables du football ivoirien ne pansent pas les plaies qui gangrènent ce milieu truffé de rancunes, de vengeance et de souhait de tout perdre par certains, les éléphants reviendront toujours au bercail, leur queue entre leurs jambes.

Les signes du temps ne trompent pas et on n’a pas besoin de marabout pour se rendre à l’évidence que le milieu est pourri. Tout le monde voit que rien ne va et tous persistent à demeurer complices pour des gains personnels qui détruisent le football ivoirien.

Quand on aborde ce sujet, les supporters des uns et des autres, s’acharnent mais comment pour ses propres intérêts, on va laisser mourir ce sport roi fédérateur ? Le football ivoirien est malade de ses dirigeants qui provoquent un désamour entre le peuple et les joueurs et voilà, une équipe nationale qui s’engage dans des compétitions et le peuple qui devrait la soutenir, préfère regarder les matches européens et personne pour attirer l’attention et pourtant, on s’approche de la date de l’organisation de la coupe africaine. Faut-il fermer les yeux et la bouche et ne rien dire pour essuyer la honte ?

Ils sont pourtant tous là, les anciens qui ont leur expérience, ils se taisent, parce que dans ce conflit qui ronge le milieu, chacun y trouve son compte et ils éloignent le peuple de son sport roi.

Il faut organiser les assises du football ivoirien pour en détecter les carences et trouver des remèdes, à commencer par le staff technique qui doit revenir absolument aux ivoiriens et non à des expatriés. Le pays de Didier Drogba souffre-t-il de son football ? Le pays des Yaya Touré, Gervinho, Serey Dié, patauge dans cette boue et va encore essuyer la honte en sa qualité de pays organisateur ? 

Le football ivoirien est malade, il faut le soigner par des assises, pour définir ses nouveaux angles d’attaques, sinon à cette allure, si rien n’est fait, aucune victoire ne sera remportée.

L’écart se creuse et ça se voit, il faut faire quelque chose sinon, tout affecte les joueurs aussi bons qu’ils soient dans leur club respectif, ils ne produiront rien, en équipe nationale. Le poisson pourrit par la tête, le football ivoirien est malade et les sachants interviennent pour le sauver car il est encore temps de diagnostiquer ses maux et prodiguer des soins.

Inutile de faire semblant de voir ailleurs, le prodigieux sport que les ivoiriens adoraient tant, s’éloigne de leur amour.

                                      Joël ETTIEN 

                Directeur de publication : businessactuality.com

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