Insécurité: Pour justifier son infidélité, a-t-on besoin de telles grossièretés ?

La police vient de prouver le contraire des cas supposés être des enlèvements ou séquestration. Et si le ridicule pouvait tuer ! Nous saluons la police ivoirienne qui vient de mettre à nu les subterfuges, les révélations rocambolesques graves dont les auteures, se montrent être des expertes pour justifier leurs escapades.

La situation sécuritaire que traverse la Côte d’Ivoire, pousse les ivoiriens à la prudence, à la compassion et à la solidarité. Apparemment la dame Ehouman n’a pas été enlevée et elle aurait inventé cette histoire en complicité avec son oncle, mais à quelles fins ?

Cette comédie avec son scénario à donner des idées d’un film policier. Si elle et son oncle voulaient tester la solidarité des ivoiriens, ils ont réussi leur coup.

A la suite de son témoignage, quel ivoirien ne s’était pas senti dans la compassion, la prudence, la vengeance et à la fin, des soulèvements populaires pouvaient se produire et ce sont toujours les forces de l’ordre qui allaient être entre les feux des projectiles. Dans son faux témoignage, elle aurait promu un agent qui lui aurait servi de protection, n’est-ce pas son amant chez qui, elle a passé ses nombreux jours pour faire croire le contraire afin de bénéficier de la clémence de son mari naïf ? 

Pour masquer une infidélité, a-t-on besoin d’un tel récit ? On dit souvent que la femme est dangereuse quand elle veut justifier son infidélité, mais dame Ehouman seulement, mérite une distinction qui n’avait jamais été décernée à aucun citoyen. Depuis la France, plusieurs avaient commencé à lancer des appels de fonds pour lui venir en aide, pour ses soins et des tests sanitaires.

Mensonges de femme mariée qui trompe son mari, comme le dit notre voisin, peuvent mettre deux pays en guerre. Comme si elles étaient obligées de pousser le pion jusqu’à casser la bouteille. C’est le lieu de saluer les forces de l’ordre ivoiriennes qui, pour départager les doutes, redoublent d’ardeur pour nous apporter rapidement les vraies versions. Maintenant que dame Ehouman a menti, c’est quoi la suite ?

Il faut mettre un terme à ces élucubrations pour éviter au peuple de prendre des positions inutiles et se retrouver ridicule à la fin. Est-ce que dame Ehouman était encore obligée de se mettre la boule à zéro ?

                                        KOUDOU Anselm

             Correspondant permanent à Abidjan