Menace terroriste au MozambiqueA LA UNE AFRIQUE 

Mozambique: la menace terroriste au centre d’un sommet de la SADC

Au centre des préoccupations des chefs d’Etats d’Afrique australe : la menace terroriste au Mozambique.

Le sujet de la menace terroriste au Mozambique sur la « table »

Mercredi, des jihadistes se sont emparés du port de Mocimboa da Praia, stratégique pour l’immense projet de gaz naturel liquéfié (GNL) de la région, l’un des plus gros investissements en Afrique, auquel participe notamment le groupe français Total. Cette attaque met à l’épreuve les capacités de réaction des pays d’Afrique australe.

La SADC s’est dit préoccupée par le phénomène jihadiste, actif depuis 3 ans dans le nord du Mozambique, près de la frontière avec la Tanzanie. L’organisation régionale entend maintenant passer à la vitesse supérieure depuis que les terroristes se sont emparés du port de Mocinboa da Praia, un lieu stratégique pour les entreprises internationales d’hydrocarbure qui entendent extraire de grandes quantités de gaz naturel liquéfié à l’avenir.

Cette fois-ci, la politique de l’autruche ne fonctionnera plus. Ceux qui s’appellent Al-Shabaab conquièrent au fur et à mesure des villes de la province de Cabo Delgado depuis trois ans. Peu d’acteurs régionaux s’intéressaient à ce phénomène terroriste dans le nord du Mozambique. Pas même le Mozambique qui a officiellement reconnu leur présence il y a 4 mois seulement.

Pourtant, en trois ans beaucoup de paramètres ont changé : les quelques centaines de jihadistes ont renforcé leur rang, tenant tête maintenant aux forces spéciales mozambicaines ; ensuite, ils se sont baptisé Etat Islamique d’Afrique centrale ; et enfin d’immenses réserves de gaz ont été découvertes au large du pays, attirant tous les géants mondiaux de l’hydrocarbure.

Sauf que l’horizon s’assombrit pour ce futur Eldorado gazier depuis que les jihadistes ont investi la ville de Mocimboa da Praia qui accueille des installations gazières.

La SADC doit réagir et en premier lieu le grand frère sud-africain. Peu probable pourtant que Cyril Ramaphosa envoie des soldats, assurent les spécialistes. Ils sont en effet déjà déployés dans le pays pour gérer la crise sanitaire.

Réunis aujourd’hui, les chefs d’Etat de la SADC vont débattre sur l’envoi ou non de troupes pour aider le gouvernement mozambicain, une promesse formulée en avril mais jamais concrétisée jusqu’à présent 

repris par Dumisani

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