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Pouvoir, la roue tourne.

La roue tourne et c’est une loi divine. Quand on a une parcelle d’autorité, de pouvoir, il faut tenir compte de cette maxime: la roue qui tourne. Tout pouvoir finit par s’éterniser et en fonction de sa disponibilité humaine, il peut  avoir de suite convenable, sans qu’il y ait des vengeances. Gérer une population de plusieurs milliers d’habitants avec des besoins récurrents, croissants, accompagnés d’humeur, forcément, le pouvoir peut en voulant se barricader, commettre des dérives, mais les médias sont là pourquoi ? 

Les médias sont là pour traduire, aider en transmettant les aspirations du peuple, et c’est au pouvoir d’en tenir compte. Quand l’opposition semble s’essouffler de son combat, ils deviennent le relais du peuple. Il faut les écouter.

La roue tourne, c’est vrai, souvent elle tourne tellement vite qu’elle peut causer des dégâts. Mais il faut se mettre dans la tête que tout ce qui respire meurt. Quand on est au pouvoir en Afrique, on oublie ce principe divin de la vie. Mais au fait, qui devrait bénéficier de ce pouvoir? Ils se battent pour qui? Pourquoi cette course au pouvoir si c’est pour devenir des monstres sur ceux qui les donnent ? Il faut éviter l’arrogance, le mépris, les frustrations qui risquent de faire boomerang et à la fin, quand le même peuple vomit ses responsables, ce sont les cadavres qui jonchent les rues.

Dans certains cas, s’il n’y a pas d’armée étrangère sur le sol, on capture ces autorités comme des pigeons. Jamais, certaines n’en prennent pas de la graine et ce sont des tortures et la dictature, comme si elle masquait des carences. En violant sa propre constitution, c’est préparer sa propre chute, puisque son exercice ne se fait pas dans la bonne humeur, ce qui peut entraîner une chute, pourtant quand tout se fait dans les bonnes conditions, ce sont des bénédictions.

La roue tourne, il faut en tenir compte. Le pouvoir et le peuple, c’est comme, un bébé et ses parents, quand l’enfant a faim et que ses parents tardent à lui donner à manger, il leur désobéit.

La roue tourne. Tout comme la vie. On naît, on grandit et on meurt. Personne ne peut échapper à cette maxime divine. Quel que soit le nombre de présence dans les temples de prière, on doit se dire qu’un jour, la mort peut agir. Laisser de bons souvenirs dans la vie d’un peuple, on y demeure éternel comme Jésus et Mohamed.

La roue tourne.

                               Joël ETTIEN

      Directeur de publication: businessactuality.com  

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