Marie Josée Ta LouSPORTS 

Sport: Marie José Talou, a encore gagné une médaille en or.

L’athlète Marie José Talou, continue de glaner des médailles pour honorer l’image de la Côte d’Ivoire, à plus de 7800 km de là, à Monaco.
Au moment où, on assiste à un défilé grandiose à Yamoussoukro, un autre monde s’ouvre sur la Côte d’Ivoire. L’or revient à la Côte d’Ivoire, grâce à Talou.

Au moment où, certains parents continuent de pleurer l’absence de ceux qui procréent leur espoir et qui ne sont pas à leur côté. Au moment où, des parents encore sous le choc de ne pas pouvoir serrer certains des leurs dans leurs bras, parce que détenus. Au moment où la joie et la tristesse se donnent rendez-vous dans le cœur des ivoiriens. Au moment où, hélas, le pays des présidents Bédié, Ouattara et Gbagbo a failli tourner une bonne fois la page des tumultes, au moment où, tout semblait normal que tout d’un coup, la cloche sonne pour mettre fin à la récréation,

Au moment où, certains croient que c’est la fin de leur parcours, c’est en ce moment là qu’à Monaco, chez le prince Albert, sous un soleil qui oblige les français de cette partie autonome et libre de Monaco, devant des milliers de spectateurs, une jeune dame, de peau noire d’ébène, le sourire enfantin, les jambes légers, les yeux fixés sur la rage de vaincre, c’est en ce moment-là, qu’elle se distingue parmi tant d’africaines aussi téméraires, courageuses toutes des professionnelles, pour sortir faire son tour d’honneur avec le drapeau ivoirien, l’orange, blanc et vert, sur ses deux épaules frêles parader sur la pélouse du stade de Monaco.

Pour une fois, Talou a coulé les larmes. Marie José a pleuré, non pas parce qu’elle doutait, mais parce que son pays en a besoin pour consolider la cohésion et la paix. Oui, il y a des patriotes comme celle-là, qui par amour pour leur patrie, se donnent pour arriver au bout avec le sabre de la victoire.

Marie José Talou, M.J.T. Comme l’appelle, ma fille née en France qui l’adore, sort une fois encore pour mettre au sommet de leur compétition, le nom de la Côte d’Ivoire, ça parait peu pour certains, mais c’est grand en termes d’image dans le monde.

Marie José Talou, la jeune dame Gouro, fait la fierté d’une nation nzaza, hybride, mais déterminée à aller à l’unisson et elle apporte sa contribution à cette recherche de mots pour asphalter des maux, pour dire, plus jamais ça, mais le nom de M.J.T était déjà inscrit dans beaucoup de livres d’or, mais pour cette-fois, sur le toit de cette victoire, elle a pleuré de joie, dans son corps qui ne vieillit pas, mais qui se garde pour les autres courses peu importe, leurs composantes, mais, il y a une ivoirienne qui s’appelle Marie José Talou, qui a remporté, le record d’Afrique au 100M en 10.72 au meeting de Monaco, venez la saluer.

Marie José Talou reviens, le pays t’attend pour faire de toi, l’emblème, l’icône, le sacre de tous les records-women. Si j’étais toi, je livrerais un bon message de paix et d’amour, parce que désormais ta voix porte. Je sais d’une chose de toi, c’est que tu adores ton pays et de là où tu tires ta force, que tu ne t’oublies pas l’alliance et ce pays ne trahira jamais parce que tu es sincère dans ton parcours d’ambassadrice. Sois saluée et bénie comme disent les ivoiriens qui vont à l’église. La toile s’est enflammée pour toi, parce que c’est la voix, dans ses sans-voix.                                                            

Joël ETTIEN
                            Directeur de publication: businessactuality.com

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