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Afrique: Faut-il vraiment faire confiance aux organisations sous-régionales?

Faut-il encore faire confiance aux organisations sous-régionales de protection des droits de africains, comme la CEDEAO, l’UA, l’UEMOA et j’en passe ? A la suite de ce qui est arrivé au Mali qui voit les chefs d’état africains courir organiser de conférence de presse exceptionnelle en ballets diplomatiques, pourquoi, ne l’avoir pas fait avant que le pire n’arrive ?

Les organisations sous-régionales sont-elles crédibles ?

Qui ne sait pas que, c’est de par l’entêtement du président IBK, que lui a valu ce qu’il a vécu ? Le pire n’allait pas survenir au Mali, si le président IBK avait très tôt compris la colère de son peuple pour y remédier. Si c’est au cours de la vidéo-conférence, organisée par les présidents que le chef d’état, le président Umaro Embalo, de la Guinée-Bissau a fait rire à ses devanciers, par ses propos suivants : « un coup d’état militaire est forcément condamnable mais s’il faut intervenir militairement au Mali, il faut aussi condamner et intervenir sur tous les putschs qui perdent aux présidents de faire un troisième mandat dans leur pays », les présidents de l’Afrique noire doivent réviser, leur mode de gouvernance et leur réel amour aux africains. S’ils savent qu’ils sont à la solde des européens, les données ont changé.

Quel est le rôle de ces organisations au juste, dans le développement du continent qui piétine depuis de 60 ans d’indépendance ? Pourquoi ces chefs d’état attendent toujours que les choses pourrissent d’abord avant de prendre position ?  Pourquoi cette force solidaire soudaine n’avait-elle pas été exercée sur le président IBK et c’est à la suite de son humiliation pour venir demander qu’il soit rétabli dans ses fonctions. En quoi il a changé ?

Si le prétexte serait de considérer que c’est une affaire interne aux maliens, mais alors, pourquoi venir s’y interférer ? C’est parce que c’était une affaire malo-malienne, pourquoi intervenir au moment, tout est mort ? Ou bien, c’est une autre comédie pour montrer leur incapacité et impuissance de décider du sort d’un seul quoi brime, tout un peuple.

A partir de quand, ces organisations interviennent ? En Côte d’Ivoire, le peuple est dans les rues manifestant contre la candidature du président Ouattara, qu’est-ce qu’elles attendent pour chercher à comprendre et ramener la paix entre les le pouvoir et l’opposition ?

Pourquoi à l’approche d’élections en Afrique noire, il y a toujours de la panique et les candidats font peur à leurs électeurs et avant même, la date des élections, dans les discours, ça s’enflamme. La violence s’empare des rues et on déplore mort d’hommes.

Pourquoi ce qui est simple chez les autres, devient compliquer en Afrique ? Il faut que ces organisations sous-régionales soient efficaces pour les africains. Pourquoi l’exercice du pouvoir devient compliqué au point où, pour des sujets qui nécessitent du dialogue, se transforme en palabres, emprisonnement et la société crie son ras-le bol et les rues sont jonchées de cadavres, sans que cela n’émeut personne.

                                                                 Joël ETTIEN

           Directeur de publication : businessactuality.com

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