Le temps que le continent parle de paixINVESTIGATION 

Afrique: Il faut cultiver la paix pour un développement durable.

Si la paix est une condition sine qua non pour tout développement, pourquoi ne pas en faire une priorité pour qu’elle soit une denrée si rare en Afrique, alors qu’elle peut stabiliser.

La paix, la base de tout développement

La force du désespoir qui règne en Afrique est elle que les africains doutent d’eux-mêmes et ce vilain sentiment doit-être banni dans leur comportement. Pour ce faire, les présidents africains doivent faire de la paix leur credo et dans l’application de tous les projets de développement, ils doivent faire de la paix, leur religion.

Le désespoir a atteint un tel paroxysme que la jeunesse africaine, croit que le meilleur c’est chez les autres alors que chez ceux-ci, le coronavirus leur donne d’autres dispositions fermes de se replier sur eux. Quelqu’un qui s’est replié sur lui-même, ne s’ouvre pas sur les autres, comment l’immigration africaine va se faire désormais ?

C’est pourquoi, les présidents africains doivent axer tous leurs efforts sur la paix, en créant des projets de société crédibles. Si avec les anciens coopérants, le résultat n’est plus probant, il faut se tourner vers les autres, en leur fixant de nouvelles bases de coopération, de collaboration, en se servant des erreurs du passé.

Comment jusque-là, dans les pays africains qui regorgent de pleines richesses naturelles, minières et énergétiques, ils ne sont pas capables de les transformer sur place que toutes ces valeurs soient exportées vers d’autres pays ? Pendant que l’Afrique nourrit les autres, laisse ses propres enfants dans la disette, la souffrance.

La paix, c’est aussi, se faire confiance. Quand il y aura cette confiance, il faut se tourner vers le modèle de l’éducation, de la formation, de la santé propres aux africains et comme on ne peut pas se développer sans partenaires, il faut redéfinir les contours avec ces nouveaux alliés.

En Afrique, le problème de la défense, de la diplomatie sont aux mains de l’occident, nous sommes en 2020. Avec les nouveaux alliés, il faut poser toutes ces conditions pour permettre au continent de se prendre en charge, avec assurance que de toujours tendre la main vers l’extérieur comme des mendiants.

Pour terminer, je voudrais simplement demander aux chefs d’état africains de veiller à leur propre respect pour garder leur dignité et de ne pas avoir peur de dire publiquement les obstacles à la jeunesse qui pourrait les aider.

Il faut se servir du virus, pour redéfinir les nouvelles règles de la coopération et de la collaboration sinon, les autres sont entrain de revoir leur propre mode de vie et s’en sortiront avec des strictes consignes qui vont encore bloquer l’Afrique.

                                                                        Joël ETTIEN

                    Directeur de publication : businessactuality.com

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