Afrique: Il faut se débarrasser des anciens accords de coopération.
Le coronavirus ne peut-il pas être une prise de conscience pour l’Afrique de s’affranchir, c’est pourquoi elle doit se débarrasser de ces vieux accords de coopération ?
L’Afrique doit évacuer les anciens accords de coopération
La situation qui se passe sous nos yeux qui oblige toutes les grandes puissances mondiales de s’enfermer pour prendre des mesures de protection, il faut que l’Afrique s’en serve aussi pour s’unir d’abord et revoir sa coopération avec le reste de ce monde si fragile, le virus en est la parfaite illustration.
La vie ne tient que sur la santé. Cette santé, le riche ou le pauvre sont logés à la même enseigne et le virus du Corona dicte sa loi. C’est pourquoi, toutes les grandes puissances sont tourmentées et se ferment sur les autres pour trouver des solutions.
En Afrique, le président malgache Andry Rajoelina a trouvé le remède contre ce virus qui met tout le monde à ses pieds, comme il est africain, il est combattu par l’OMS et bientôt les grands laboratoires vont suivre si les présidents africains ne forment pas un cordon de sécurité autour de lui, il sera assassiné.
Avec tout ce que l’Afrique regorge comme richesse, elle ne peut pas se mettre ensemble pour créer ce qui convient à son mode de vie? Il faut que les présidents africains prennent conscience qu’aucune organisation internationale ne souhaite son développement, entre autres l’ONU, l’OMS, Banque Mondiale, Fonds Monétaire International et j’en passe.
Une opportunité offerte
N’est-ce pas là une aubaine pour l’Afrique de provoquer une grande conférence en vidéo pour définir ses propres règles, pour fixer elle-même ses prérogatives et priorités pour son bien-être, sinon, passer cette période, le monde va s’acharner conte les africains.
De prime abord, il faut que les présidents africains se soudent à visage découvert et avec une bonne dose de sincérité. C’est quand le mur est fendu que l’araignée y tisse sa toile, il faut que les présidents africains, prennent le virus à témoin pour se créer ses propres priorités pour actionner son développement.
Dans la plupart de ces pays africains, aucune politique de développement basée sur l’avenir. A commencer par l’éducation, la formation basées sur des modèles calqués sur l’occident et depuis plus de 70 ans, sans jamais se remettre en cause pour redéfinir ses vraies priorités, la santé qui fait défaut et enfin les unités de transformation et toutes ses richesses sont exportées. Comment peut-on se prévaloir émergent sans aucune volonté de transformation ? Jamais, les emplois ne peuvent pas se créer et la jeunesse sera toujours tentée d’aller voir avec tous les risques.
Au Burkina Faso, au Mali, au Niger, ils ont installé la terreur qui dépeuple ces zones riches de minerais et tant que les présidents africains ne parleront pas d’une seule voix, les autres prendraient l’Afrique de cobaye. Comment ce continent soit riche et que ses ressortissants soient les plus malheureux ? C’est de la responsabilité de ses dirigeants dont certains sont encore à la solde de l’occident.
Des accords de coopération sans valeur
Il faut se débarrasser de l’union africaine (l’UA), de la CEDEAO, de l’UMOA, de la BCEAO, qui sont des instruments qui ligotent l’Afrique, quitter aussi, l’ONU, l’OMS il faut s’en défaire pour concevoir d’autres organisations qui permettront aux autres de venir négocier avec l’Afrique, dans le respect, la considération sinon à cette allure, parler du franc CFA, serait crier dans le désert. Ça fait peur, me dira-t-on, mais il faut commencer en jetant les bases et les futures générations, en feront le suivi et apporteront de l’amélioration
Peut-on espérer un début de ces prises de conscience ? L’Afrique n’a-t-elle pas les Hommes qu’il faut pour amorcer ce nouveau départ ?
Joël ETTIEN
