UNION DES JOURNALISTESCÔTE D'IVOIRE 

Cacophonie à l’union des journalistes ivoiriens pour l’élection de leur président.

Si les journalistes ivoiriens ont du mal à élire le président de leur union, quelles leçons donneront-ils aux politiques et à la population pendant et après les grandes élections nationales à venir ? Les journalistes ivoiriens sont regroupés dans une union dénommée: union nationale des journaliste de Côte d’Ivoire (UNJCI)

Le mandat de l’équipe dirigeante actuelle est révolue et ils doivent passer à une nouvelle élection pour élire le nouveau président. L’esprit démocratique pour lequel les journalistes se battent pour équilibrer l’information ils ne veulent pas se l’appliquer et c’est le branlebas. 

Pourquoi le président sortant, craint le jeu de la démocratie et conjure toutes les instances régulatrices de l’union à son secours ? Pour un président qui a marqué son mandat de satisfaction ne doit pas attraper sa tête à l’arrivée de nouveaux concurrents, mais apparemment, il nous semble que le président sortant, a dû jouer à autre chose que de s’occuper de leur union et du coup, il se rend compte de la gravité de la situation et ne veut pas d’autres candidats sérieux venir sur sa plate bande pour le reverser et nous assistons à un désordre pour ceux qui sont censés donner le bon exemple.

Où est la liberté de la presse et le respect de ces journalistes de Côte d’Ivoire si eux-mêmes s’auto-flagellent ?

Nous rappelons que dans quelques mois, la Côte d’Ivoire va commencer ses élections locales, les municipales, régionales, sénatoriales et législatives et le peuple ivoirien doit se méfier aux rapports, comptes rendus et autres analyses des journalistes et les voilà, incapables de s’entendre pour éviter la honte sur leur union qui régule leur corporation.

Comment y parvenir ? Feront-ils encore appel aux politiques pour les aider à choisir leur président? Quelle serait le crédit de cette union supposée être neutre et impartiale ? L’UNJCI sera-t-elle libre désormais puisqu’ils tendent à inviter les autorités à s’impliquer dans leur désaccord?  Parleraient-ils encore de la liberté de la presse ? 

Il faut montrer le bon exemple et éviter de s’attirer des mauvais regards de la population qui craint le pire à venir pendant les futures élections alors si les journalistes qui doivent les apaiser, ne sont pas mûrs pour appliquer la démocratie, à quoi la population doit-elle s’attendre ? Ce sont des idées qui font naître dans les esprits, et si d’autres venaient à créer une autre union? Il faut donner le meilleur des journalistes ivoiriens.
                                               

Joël ETTIEN
                        Directeur de publication: businessactuality.com

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