La coopération France-Afrique, une plaieINVESTIGATION 

Coopération France-Afrique 2020: Il faut regarder les choses en face et les aborder.

Coopération France-Afrique: Qui peut soutenir, un autoproclamé à un poste présidentiel, si ce dernier avait toutes les chances d’être élu et qui se précipite dans la fournaise ? Le cas de la Guinée-Conakry où le candidat Cellou Dalein Diallo s’est lancé dans une victoire, avant le verdict final des organes officiels. Maintenant, la Guinée-Conakry a deux présidents, tout comme le Togo. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, l’évidence était palpable.

Coopération France-Afrique: quels enjeux ?

Au Togo, il y a eu des élections qui ont été truquées à la faveur du candidat Faure, M. Gabriel Messan Kodjo, le choix du peuple est dans le maquis et M. Faure avec le soutien de la CEDEAO, n’est pas près de céder le pouvoir et un combat politique s’est engagé. En Guinée-Conakry, c’est le même scénario et voilà qu’en Côte d’Ivoire, va s’installer encore la chienlit.

C’est pourquoi, il faut ce courage de poser le réel problème qui gangrène l’espace francophone africain qui a le même profil et poser le dilemme sur la table : la France. Tant que les leaders politiques n’ont pas eu ce courage de poser le problème de cette contradiction principale, le reste sera vain.

 Les africains se sont mis dans un engrainage sempiternel et au lieu d’aborder le problème de face, ils l’affrontent de profil. Tant que la France n’a pas été forcé de revoir ses accords sclérosés et qui bloquent le développement de l’Afrique, ce continent sera toujours dans un désordre chaotique.

Comment, vouloir occulter la fuite des cerveaux et de bras valides africains pour se targuer sur des élections truquées d’avance par le même système, vieux de plus de 80 ans ? Tout le monde voit le danger et il passe à côté à cause de sa monstruosité, mais il faut en parler. Sinon, sans l’attaquer de front, il choisira toujours ses propres candidats qu’il les imposera, alors à quoi ça sert d’organiser des élections, si à la fin il doit avoir mort d’hommes ? Autant, changer la dénomination des pays indépendants pour devenir des régions françaises.

Sinon, qui sont MM. Ouattara, Alpha Condé, Faure Gnassingbé, Paul Biya, Ali Bongo et j’en passe, si véritablement, les opposants africains, se regroupaient pour se pencher sur ces problèmes ? Comme, il n’y a personne, la France joue et surfe sur la sensibilité des africains par des organes fantoches comme la CEDEAO, l’UA, la francophonie, l’UEMOA… Pendant ce temps, cette France même qui a ses problèmes en interne et comme il n’y a personne de courageux pour l’inviter à ce débat, alors elle y persévère.

La coopération France-Afrique, une plaie pour les africains

Le problème africain, est au stade de la France qui veut, peut-être se débarrasser pour vivre mieux, mais hélas, aucun africain ne vient remuer le baobab et il résiste.

La contradiction principale, c’est la France comme dans les pays arabes et américains latins, qui sont des domaines réservés à la seule Amérique. Il faut que les leaders politiques africains se rendent compte que nous sommes dans un espace mondialisé et qu’il suffit de rechercher de nouveaux alliés pour faire basculer ce baobab. Ils ont peur et ils accusent les sous-préfets, déguisés en présidents.

Les jeunes prendront toujours ces risques de venir mourir sur les eaux parce que pour eux, le paradis, l’eldorado, c’est la France qui tire les ficelles de leur retard. Les présidents africains voient la souffrance de leur jeunesse, mais que peuvent-ils faire avec seulement 10% de l’exploitation de leurs richesses, quand les multinationales, rapatrient toutes les richesses, pour ne laisser que 10% ? Du temps des présidents Houphouët, on ne voyait pas les dures réalités, parce que la population n’était nombreuse, mais aujourd’hui, non seulement, elle s’accroit, avec ses exigences qu’il faut s’asseoir avec ces trafiquants-là pour redéfinir les différents accords. Aucune banque africaine, ne remplit les fonctions réelles, de banque de développement, mais jouent, le rôle de banque de dépôt.

La sécurité, la diplomatie, la monnaie, la défense, tout est entre les mains de la France, comment peut faire cette Afrique peut fonctionner ? Voilà les principales plaies qui risqueront à casser les os et l’Afrique ne pourra plus tenir sur ses jambes.

Comme ce n’est pas la jeunesse africaine qui est appelée à négocier ou à poser ces problèmes, l’Afrique est un continent qui est très mal parti.

                                                               Joël ETTIEN

                Directeur de publication : businessactuality.com

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