La peur de la sentence en Côte d'IvoireA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Il faut arrêter cette politique destructive et s’attaquer à l’économie.

Pour tenter d’équilibrer les rapports de force économiques en Côte d’Ivoire, où les libanais se sont bâtis des vrais empires, il faut créer, s’il n’existe pas des champions ivoiriens économiques, il faut les inventer, à cette allure, la Côte d’Ivoire disparaitra économiquement, puisque ce sont les étrangers qui occupent tout ce secteur important et le développement, ne sera que du visuel, les belles maisons, des jolis immeubles, pendant ce temps, la santé, l’éducation, la formation et le social, sont minorés.

Politique destructrice en Côte d’Ivoire

Au Nigeria, les riches autochtones, les natifs richissimes hommes d’affaires, n’ont pas peur de s’afficher et occupent quasiment la première place dans l’animation de l’économie de leur pays. Au Ghana tout près, leur économie ne dépend pas des étrangers et il se porte bien, parce que les locaux aussi, y ont une place de premier plan.

Ici en Côte d’Ivoire, du temps du président Houphouët Boigny, ses différents mandats ont donné la quasi-totalité de l’économie aux étrangers. Le président Bédié en son temps, avait tenté d’apporter un équilibre, en créant les chaines PAC, Agripac, il avait été combattu et le pouvoir Houphouët ayant contribué à cette attaque, tous les grands projets qui pouvaient aider, le jeune Konan Bédié à l’époque, n’ont pas résisté à la féroce concurrence, ces étrangers avaient corrompu le vieux. Ces hommes d’affaires étrangers, font la pluie et le beau temps, c’est la gabegie et l’exploitation abusive avec leurs mains d’œuvre non qualifiée. Un commerçant, n’est pas un acteur de développement.

La Côte d’Ivoire est héritière de cette violence et inexorable pression économique, dont le puissant Houphouët y a contribué. Aujourd’hui, ces libanais et les autres de la sous-région, ne sont pas près de revoir ce manque qui fragilise l’économie du pays. Le système français a mis dans les ADN des ivoiriens que pour s’en sortir, il faut forcément et absolument, être fonctionnaires et les petits, les moyens et grosses entreprises, aux mains des étrangers.

Dans cette confusion, ce n’est pas Jésus, qui viendrait remettre les choses dans l’ordre et équilibrer ce domaine. L’ivoirien est dans une confusion totale et il est aidé en cela par une classe politique désemparée qui encourage cette domination et ils vivent dans leur propre pays, en broyant de la misère. Il faut laisser Jésus de là où il est pour s’attaquer aux vrais sujets de la société.

C’est pourquoi, il faut arrêter de faire trop de politique politicienne qui endort le peuple, les prières qui n’apportent rien ou du moins pas pour l’instant puisque tout ceci est contre-productif, mais attaquer les vrais problèmes de la société. Tant que le pouvoir, ne se sent pas soutenu par les ivoiriens dans cette bataille, l’économie sera toujours entre leurs mains. Il faut réveiller, encourager, inventer les nouveaux champions ivoiriens économiques pour qu’ils s’impliquent efficacement pour renverser cette tendance.

Il faut attaquer ce mal par la racine, parce que ceux-là aussi, ne vont pas se laisser faire. Il faut arrêter de s’attaquer sur les réseaux sociaux, pour s’invectiver et s’impliquer foncièrement pour soutenir le pouvoir à attaquer ce fléau, cette pandémie économique. Le pays est vendu, il faut le racheter et pour ce faire, c’est dans l’union et non dans des bagarres politiques devenue plus mortifères qu’on ne le pense.

La commune du Plateau, le centre des affaires, n’appartient plus aux ivoiriens, mais aux libanais. Si les ivoiriens sont impliqués dans les entreprises, ils sont minoritaires et en l’état, ils n’ont pas droit aux prises décisions.

Comment un pays peut se développer avec son économie détenue par les étrangers. Ceux-ci, n’ont rien avoir avec le social, l’éducation, la formation, puisque, c’est quand le peuple est malformé, mal formé, sous instruit qui les arrange.

C’est pourquoi, les ivoiriens n’arrivent pas à s’en sortir et meurent comme des mouches car leur bourse ne leur permet pas de tenir, la virulence que leur impose, cette violence économique. Faute de courage, ils sont tous tombés dans la corruption, parce qu’on leur a fait croire que l’argent sale fait tout et décide de tout. Cette pression, les entraine à subir.

Dès qu’il y a un changement de régime, d’un ministre, la première des choses, c’est de le corrompre avec des mallettes d’argent pour lui acheter son silence et sa complicité.

Le problème est plus grave et il faut que les ivoiriens arrêtent de faire de la politique aveugle qui consiste à se tirer des balles dans leurs propres pieds, pendant que les vrais problèmes économiques demeurent sans solution. Un seul camp, ne peut rien contre cette pandémie, mais c’est quand ces corrupteurs verront que cela revient de manière récurrente que le pouvoir aura la force d’agir. La politique définit les angles, mais ne nourrit pas.

C’est pourquoi, nous suggérons, le plus rapidement possible, l’émergence d’une nouvelle classe d’hommes d’affaires locaux, pour s’imprégner de cette réalité. Aucun pays au monde ne se développe en confiant son destin économique aux étrangers. Les libanais ont bâti un véritable empire en Côte d’Ivoire et les ivoiriens, sont des légers et surexploités dans cet empire.

                                                         Joël EETIEN

                 Directeur de publication : businessactuality.com  

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