Côte d’Ivoire: Bédié et Soro, ne sont-ils pas dans un complot ?
La Côte d’Ivoire se limiterait-elle à ces trois personnes, Bédié, Soro et Ouattara ? Pendant qu’ils se donnent en spectacle sur la place publique, sans voir la réalité en face, car, la vérité, c’est des enseignants que le pouvoir met en prison, les mensonges de Ouattara à vouloir dilapider l’argent du contribuable ivoirien pour se maintenir au pouvoir, la vérité, c’est, l’horizon très sombre qui se profile.
Le président Bédié se bat contre le temps pour une vie, sans anomalies. Il aura bientôt plus de 83 ans, logiquement, il serait entrain, de réunir tous ses fils politiques autour de lui, pour les orienter, quand il sent des dérives. De son amour subit pour Soro, il favorise dans son propre camp, des éloignements qui vont accoucher à des guerres de positionnement pendant que rien ne présage, des élections crédibles, transparentes, justes, démocratiques et participatives. Ils l’observent et la discipline du parti, les musèle. Ils ont mal, mais au PDCI RDA, ça aussi, la démocratie, même, le capitaine va droit dans le mur. On attend la fin pour tirer toujours des conclusions. Le cas de Soro, est devenu, une convention.
Voilà que dans son propre camp politique le PDCI RDA, le pouvoir tire dans le tas, fait des blessés graves, des morts pour des élections locales, sans riposte. La commune du Plateau, dont la liste du député Jacques Ehouo, a été élue, comme ce n’est pas le poulain du régime qui a été retenu, son installation crée des problèmes et le président Bédié, fait croire que l’horizon est bienséant à jouer à des défilés de mode, dans son village natal. Le même président Bédié sait que dans son cercle de secrétariat, le nombre de ses capitaines, n’est pas atteint, il y a des cadres qui sont en exil, parce que supposés être des menaces pour le pouvoir, sans rechigner. Il vient de prendre la tête de l’opposition, mais, l’opposition a ses codes de conduite. Le cas de Soro, ne devrait pas occuper toute la petite lumière du PDCI RDA. Il met les partenaires historiques de son pays, dans le doute.
Pourquoi, Soro doit-être, une victime de trop à vouloir le brandir comme une arme de guerre ? Les victimes et l’injustice, le PDCI RDA en a connues et continuera de subir, M. Akossi Bendjo, alors maire du Plateau, a été révoqué en plein vol pendant qu’il allait faire la fierté du pays, M. Ezalé de Bassam, dont la victoire a été volée sous les yeux de tout le monde, la victoire du député Jacques Ehouo du Plateau et la liste, est longue, pourquoi, le président Bédié, ne les brandit pas pour que justice soit rendue et c’est le cas de Soro, qui est devenu son cheval de bataille ? Quelle leçon, le président Bédié veut-il laisser que nous ne comprenons pas ? Est-ce à dire que Soro serait son joker pour des élections dont il sait pertinemment fausses avec ces conditions qui arrangent le pouvoir de Ouattara, à moins qu’il prépare les esprits, à une autre collaboration à une future mascarade ?
La plateforme, si elle n’a pas de contenu au pays, voilà ce que la diaspora lui propose : « pas d’élections sans un consensus électoral, sans un nouveau contrat social, sans la normalisation des institutions du pays. » La Côte d’Ivoire, n’a jamais connu la paix sous Ouattara, qui n’aime que les épreuves de force, de quelles paix et de réconciliation, parlons-nous ? Je veux bien que Daoukro, soit le centre de la promotion de la paix, mais de quelle paix ? Il faut revoir la copie, celle-là, n’est pas la bonne. Imposer Soro, ancien allié, fils politique de Ouattara, qui peut à tout moment s’assagir pour retrouver son père, ce n’est pas juste. On peut avoir besoin de Soro, si et seulement, il montre pattes blanches, mais, pas avec des pattes peintes avec du kaolin qui peuvent s’effacer, si son père voit, en lui, vers 2020, qu’il s’est assagi, et qu’il serait prêt à tout lui donner et s’il retourne dans sa famille politique, dans ce cas, le président Bédié, fera comment ? Soro, son « fils » aujourd’hui, peut-être son ennemi demain. Dans le cas d’espèce, nous assistons à la mère poule, qui méprise ses propres poussins au profit d’un pintadeau, que la mère reviendra tôt ou tard, appeler. Non, le président Bédié, ne va pas encore donner à l’histoire, la tristesse de son histoire. Car, il a bu, boira.
Soro Guillaume, pour la propagande de sa démission, le peuple ivoirien l’a comprise, maintenant, qu’il soit honnête et clair. Il y a des gens crédibles qui sont en prison, beaucoup ont perdu des êtres chers par son fait, des cadres sont au chômage et sa démission, est devenue, une contrainte de solidarité et de compassion nationales. Pour un vrai combattant, Soro, n’aura pas négocié sa démission, à la guerre, comme à la guerre, il aurait posé, un bras de fer, puisque Ouattara aime, la force. Il ne l’a pas fait et continue de clamer haut et fort, son admiration pour Ouattara, tout en voulant inviter le peuple, à prendre fait et cause pour lui, parce qu’il est une victime. Les victimes sous Ouattara, il y en a et il en aura toujours. Pourquoi, c’est sa démission qui doit faire l’objet, d’un deuil national, pendant que les autres qui croupissent en prison, des enseignants jetés en prison, pour des revendications, il en parle pas ? Non, j’estime que Soro, est égoïste et il ne faudra pas l’encourager si et seulement si, la compassion, doit se limiter à sa seule personne. Tous les ivoiriens savent que Ouattara, ne veut pas de leur bien-être, mais aller jusqu’à faire croire que Soro est la seule victime sous son mandat, non. Il y a des prisonniers politiques, le retour des exilés qui, rament contre le temps, pendant que leurs avoirs sont encore gelés et Soro et le président Bédié, le savent, à quel jeu, jouent-ils, les deux ? S’ils croient que, en l’état, un parti politique ou plusieurs partis politiques, peuvent gagner des élections, avec le RDHP, pendant que Ouattara, laisse entendre, au monde entier que Youssouf Bakayoko, le président de la commission électorale indépendante, la CEI, est un modèle d’organisateur d’élections libres et transparentes, ils prennent, les ivoiriens qui souffrent pour des idiots.
En conclusion, le cirque a trop duré. Pour éviter qu’on les prenne pour des larrons en foire, le président Bédié et son « fils » Soro, gagneraient à être des vrais opposants, en prenant en compte, les vrais maux dont les ivoiriens souffrent.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
Ne soit pas pressé mon frère