Côte d’Ivoire: Bernard Doza récidive « La dictature régulière du régime Alassane Dramane Ouattara​ »

Nous venons de recevoir un document signé de M. Bernard Doza, journaliste-écrivain et observateur de la vie sociopolitique ivoirienne qui retrace, un pan de la crise ivoirienne de 2010, en prenant pour exemple, N’guessan Koffi Kan Constant un ancien combattant aux côtés des forces loyalistes, qui a du mal à convaincre les autorités françaises pour régulariser sa situation.  Nous avons estimé nécessaire de le publier.​

Février 2011.

Dans la trahison de l’armée régulière de Côte-D’ivoire, face aux rebelles pro-Ouattara, des jeunes volontaires, issus de la population d’Abidjan, prennent les armes contre les rebelles.​

Journaliste d’une radio parisienne, j’étais au centre de la bataille de yopougon, où s’affrontaient farouchement les troupes du chef milicien, le pro-Gbagbo, MAGGI (LE TOCKARS) aux membres du «commando invisible du sergent IB».​

Dans le groupe des miliciens d’andokoi, (combattait le camarade N’guessan koffi kan Constant) au compte de la république de Côte D’ivoire, plongée désormais dans la bataille de la liberté nationale.

Tout s’accélère le 15 mars 2011, lorsque excédé par l’avancée des rebelles vers le palais présidentiel, le président Gbagbo ordonne la suspension des survols du territoire ivoirien par les avions des troupes impartiales.​

Au soir du 29 du même mois, le candidat Alassane OUAITRA rejoint les troupes rebelles, dans leurs  QG du golf hôtel.​

Dans la soirée du 29 mars l’aviation française, sur ordre du président Nicolas SARKOZY bombarde  pendant 14 jours, intensément la ville d’Abidjan.​

Une ville de sept millions d’habitants, où vivent des femmes et des enfants (en bas âge), considérée désormais, comme le sanctuaire des pro-GBAGBO, en tout 26.000 morts.​

A la fin de « la bataille d’Abidjan », les miliciens pro-Gbagbo, après la capture du président Gbagbo, conduit à la CPI, les miliciens s’éparpillent en majorité vers l’exil, par la forêt au GHANA anglophone, ensuite au Togo voisin où sera dressé un camp de réfugiés.​

N’guessan koffi kan CONSTANT, qui est du voyage des combattants du refuge, poursuit sa fuite dans l’exil, vers le BENIN, où sévit encore aujourd’hui, des camps d’entraînements de miliciens pro-Gbagbo, pour la libération de la Côte-D’ivoire.​

En Côte-D’ivoire, trois mois après le 11 avril 2011, les dépouilles des victimes collatérales, ont été ensevelies, dans les différents quartiers d’Abidjan.​

Bernard DOZA, journaliste- écrivain.

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