Les enseignants pas encore payés depuis 2018A LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Depuis 2018, certains enseignants ne sont pas payés, mais continuent de donner cours.

Quand certains enseignants titularisés depuis plusieurs années, demeurent sans salaire et par amour, continuent de donner cours à la jeunesse.

Les enseignants de Côte d’Ivoire pas payés depuis 2018

La galère des instituteurs titularisés en 2018, toujours sans salaire.

Des instituteurs sortis des différents centres d’animation et de formation pédagogique (Cafop) et entrés effectivement en fonction dans les inspections d’enseignement préscolaire et primaire du  pays depuis 2018, vivent, le moins qu’on puisse écrire, la galère au quotidien.

Au nombre de 7558 selon nos sources et titularisés la même année par des commissions d’examen présidées par des inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire, ils attendent toujours d’être immatriculés avant de percevoir leur premier salaire pour entrer dans le cercle des fonctionnaires ivoiriens.

Une institutrice en service dans un groupe scolaire de l’inspection de l’enseignement préscolaire et primaire de Tankéssé, à l’Est du pays qui a souhaité garder l’anonymat, jointe par téléphone, explique presqu’en pleurs, qu’elle broie du noir. Sans un seul rond, elle ne vit que ‘’ d’aumône’’ en tendant toujours la main à ses parents ou connaissances. Cette malheureuse situation, pourrait s’expliquer par la lenteur administrative.

Selon un responsable syndical des enseignants du préscolaire et du primaire également joint par téléphone, bien au fait de ce dossier et qui est entrain dit il, de se battre pour que cette situation trouve une solution pour le bonheur de ses jeunes collègues, sur les 7558 instituteurs titularisés en 2018, les dossiers transmis à la fonction publique sont de 6558 et seulement, 2938 ont déjà obtenu leur numéro matricule.

Pour ces derniers, le bout du tunnel n’est certainement pas loin puisqu’ après cette étape, ils pourront obtenir leurs différents arrêtés de nomination qui leur ouvriront le sésame pour l’obtention de leur premier salaire.

 Dans toute cette grisaille, c’est le cas de 1000 autres qui est plus inquiétant. La raison, leurs dossiers ne sont pas au complet. Cette galère que vivent les instituteurs remet au goût du jour, le retard mis dans le traitement des dossiers pour le mandatement des nouveaux fonctionnaires. Avec la modernisation de l’administration publique, pourquoi attendre au tant de mois pour attribuer des numéros matricules à ces jeunes instituteurs qui sont sur le terrain depuis 2018 ? La ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara est interpellée.

                                                                               Une correspondance de

                                                                 Konaté Moussa Kader, à Abidjan.

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