Côte d’Ivoire: Enfin, la FESCI s’apprête à prendre le pouvoir d’état!
La FESCI s’apprête à prendre le pouvoir d’état! Les choses sérieuses vont commencer en Côte d’Ivoire. La politique au sommet de l’état va complètement changer de main, car ce sont les anciens étudiants du temps de la lutte des années 90. Ceux-ci, n’ont peur de rien, mais ils ont une petite dose patriotique dans leur comportement. Nous allons, nous essayer à vous prévenir, ils sont à la porte du palais présidentiel. Une série d’analyses. Le tome I.
La FESCI aux portes du palais présidentiel
La génération des étudiants à demi teints, arrivent au pouvoir en Côte d’Ivoire. Ceux qu’on appelle affectueusement la génération de la FESCI (fédération estudiantine de Côte d’Ivoire), ces étudiants des années 90, formés pour des revendications majeures et qui agissaient sans peur tout en bravant l’autorité du puissant président Houphouët Boigny, ils arrivent prendre le pouvoir.
Ils sont trois catégories, la majorité des radicaux de gauche, composée des Martial Ahipeaud, Soro Guillaume, Blé Goudé, Blé Guiraho, ect, la minorité de droite, composés de Kouadio Konan Bertin KKB et les centristes, dirigés par les Hamed Bakayoko. Ils arrivent au pouvoir, les sans pitié.
Comme dans un film de titan, ces étudiants formés à la tâche et qui n’ont pas peur de la mort, ni de la prison, qui se sont servi, de la moitié de leurs études avec des machettes, des gourdins, s’apprêtent à succéder à leurs maîtres, les Gbagbo Laurent, Alassane Ouattara, même le grand Bédié en avait dans le groupe.
Ce sont des leaders qui n’ont pas peur de la mort, ni de la prison, mais très solidaires. Du coup, on n’a pas très bien compris, les raisons qui ont poussé Soro Guillaume, un étudiant de gauche livré bataille et guerre contre le président Gbagbo, son formateur de gauche, aux côtés des centristes, où on trouve les caïds comme Hamed Bakayoko. Parmi eux, le seul qui a fait fausse route, c’est bien Soro Guillaume, à qui le président Gbagbo, voulait lui donner une noble chance et qui ne l’a pas saisi au bond, sa fin, c’est l’exile.
Ils n’ont pas terminé leur cursus universitaire, mais ils sont tous éloquents et n’ayant aucune qualification professionnelle, la politique est de venue leur emploi. Parmi eux, le seul chanceux, c’est Hamed Bakayoko. Tout petit, voyant le président Houphouët Boigny tirer sa révérence, il s’est approché du président Alassane Ouattara, qui très tôt, a commencé à le former. Au départ, il voulait devenir médecin, il y a essayé, au bout de deux ans, il a raccroché et s’est tourné, dans la communication, c’est là, qu’il va exceller avec l’appui du Premier Ministre d’alors, M. Alassane Ouattara. Hamed connait l’homme pour qui, il s’est livré, voué et porté, comme une besace.
Dans la vie, rien n’est fortuit et tout commence ou tout a commencé quelque part. Le jeune Hamed Bakayoko, à qui on prête le rôle des missions impossibles, va grimper par la gestion des médias, (radio nostalgie) et petit à petit, sous le couvert de son mentor, très poli en son endroit, sachant que souvent, son accointance avec le président Ouattara, n’a pas été facile, il sera nommé ministre, ministre et encore ministre pour se retrouver Premier Ministre aujourd’hui. Il n’est pas loin du palais.
Blé Goudé, reconnaissant à son maître Gbagbo, ce jeune syndicaliste, a eu sa part du gâteau, même s’il a vite fondu au gré de la lutte, mais il a encore de la chance et rien n’est encore fini. Le général de la rue, se retrouve en prison avec son maître. Quelle loyauté ! Mais il s’en sortira.
KKB, le seul qui n’a pas été compris parce qu’il a fait le choix dans un marigot de requins au PDCI RDA de Henri Konan Bédié. Ici, c’est le petit qui a fait le grand, Bédié, mais hélas, l’homme n’a été servi que de promesses infructueuses. Son cas, est quand-même assez délicat, parce que les autres, l’ont toujours jugé de poltron, de Juda et ils s’en méfient, mais entre eux, ça se pardonne rapidement.
La prochaine fois, je vous donnerai plus de détails sur leur arrivée (la FESCI) au pouvoir et des avantages et inconvénients de leur exercice de leur pouvoir.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
