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Côte d’Ivoire: Il faut tirer les leçons des conséquences tragiques du weekend pascal.

Si c’est pour aller mourir pour des fêtes de Paquinou, pourquoi y aller forcément ? Quand on n’arrive pas à tirer les leçons de la vie, on tombe toujours dans des travers et les conséquences sont terribles. L’effervescence que le weekend pascal a suscité dans le V baoulé, comme si c’était une obligation, a été comme une contrainte. Des servantes ont inventé toutes sortes d’alibis pour pouvoir se rendre au village pour aller fêter. Voilà, autant de morts accidentés qui pouvaient avoir la vie et l’indiscipline de certains chauffeurs a occasionné des morts, en détruisant des familles entières. Il faut tirer les leçons des conséquences tragiques du weekend pascal.

Le weekend pascal a toujours occasionné des drames et pourtant, on lui confère la primeur dans l’effervescence. Vendredi 3 avril 2021, les ivoiriens se sont beaucoup massés dans les villages, à la plage et autres lieux pour se dégouliner les pieds et l’esprit. C’est vrai qu’il était long ce weekend et voilà que certains qui sont partis dans la joie, ne retrouveront plus leur domicile, mais le cimetière par la faute de la fatigue de certains chauffeurs, tenus dans l’obligation de conduire des milliers de gens sans se reposer.

Sur les grandes voies de circulation où la visibilité ne souffre d’aucune difficulté, des accidents mortels ont eu lieu. A Kotobi dans le département d’Arrah, après une longue procession, 3 jeunes dans l’euphorie, se sont donnés la mort à moto. Ils ne portaient pas sans nul doute de casques; voilà une occasion pour que l’état s’en serve pour instruire les forces de l’ordre à mettre l’accent sur le port de casque pour les usagers de motos. On attend qui pour prendre des mesures ? La Côte d’Ivoire fait trop de dégâts par les motos. Pourquoi ne pas être ferme en sanctionnant tous les motards sans casques ?

Pour les cars, le gouvernement sait qu’à chaque période de Pâques, comme bien d‘autres fêtes de réjouissance, il y a toujours des morts par accidents. Pourquoi ne pas réglementer ce secteur ? Soit, aider les transporteurs à augmenter le nombre de cars et appliquer des tests alcooliques aux chauffeurs, il y a trop de structures qui règlement la circulation qui ne font pas leur travail et participent à la mort volontaire des ivoiriens.

A Divo, ville de province, sur l’autoroute du nord et sur d’autres voies de circulation, toutes ces routes ont tué des ivoiriens, il faut combien de morts pour que le pouvoir prenne ses responsabilités pour mettre les autres à l’abri ?

S’il faut aller à une fête et pas revenir vivant à quoi ça sert d’y aller, alors que cette fête peut se créer sur place à Abidjan par exemple et laisser les parents-paysans aller se soumettre à leur tradition, encore que c’est une fête suscitée et non traditionnelle. Depuis quand les baoulé ont été des chrétiens pour faire de la résurrection du Christ leur fête, leur tradition ?

                                                                Joël ETTIEN

                   Directeur de publication : businessactuality.com

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