Côte d’Ivoire: l’amour entre les ivoiriens n’existe plus.
Le désespoir en Côte d’Ivoire a atteint un tel niveau que les ivoiriens se manifestent de la haine et la vie n’est plus agréable, l’amour n’existe plus. Il appartient au RHDP de tout faire, pour calmer le jeu, il est au pouvoir, il faut tirer les leçons de ce désamour, le cas de M. Gon Coulibaly, doit servir à prendre conscience.
Le désespoir a atteint la Côte d’Ivoire et les ivoiriens ne manifestent plus l’amour
Sinon, comment comprendre que le Premier ministre est malade et au lieu de s’en inquiéter, c’est sa mort que bon nombre souhaitent. Le RHDP étant au pouvoir, il lui revient de calmer les esprits pour remettre l’amour de la patrie et dans le cœur des ivoiriens. La violence avec laquelle, la politique s’exerce en Côte d’Ivoire, tous les ivoiriens dans leur grande majorité ne sont pas prêts à s’aimer et il faut cette réconciliation.
Le président Houphouët Boigny a servi la Côte d’Ivoire, il est mort sans emporter son pays. Le président Ouattara a cette obligation de repositionner cet amour national pour atténuer cette haine qui s’empare de tous les ivoiriens à telle enseigne que, quand qu’il y a des changements positifs, la haine et le dédain prennent le pas et certains ne s’en rendent pas compte.
Au pouvoir ivoirien, tous les êtres humains naissent égaux devant la loi. Nul n’a le droit de mort sur un être humain, mais le droit à la vie est primordial. On nous annonce que certains prisonniers politiques sont malades, le pouvoir feint de ne pas être sensible pour les faire sortir, les soigner et les remettre dans leurs cellules. Il va de soi que pour peu, que la majorité entende des cas de maladie dans son camp, ils crient à la mort.
La politique ivoirienne n’a plus de saveur
La politique ivoirienne n’a plus de saveur. La rébellion a apporté tellement de douleur que ne pas s’en soucier, est une grave erreur politique et de cette guerre, naquit le pouvoir du RHDP, la similitude est telle que si le pouvoir ne fait rien pour apaiser cette atmosphère, quelque soit ce qu’il aura entrepris comme travaux, certains ivoiriens, n’auront pas le temps d’apprécier car, il est difficile à quelqu’un qui a les larmes dans les yeux d’apprécier.
Il faut créer les conditions pour apaiser toutes ces rancœurs et calmer toutes ces violences par-ci et par-là, si le pouvoir veut qu’un jour, son nom rentre dans l’histoire. L’injustice provoque la haine et la vengeance s’en suit, pour un pays qui se veut émergent, c’est très dangereux.
Il suffit que le peuple apprenne qu’une personnalité a des soucis de santé, qu’il s’attend à la mort et les parents de ceux-là qui voient, lisent et entendent toute cette cruauté, gardent aussi des rancunes et de fil en aiguille, la Côte d’Ivoire risque de s’embraser.
Il faut que le pouvoir en prenne de la graine pour y remédier.
En plus à quoi a servi de produire un communiqué pour un bilan de santé routinier ? Quand le président Ouattara va faire son bilan de santé, est-ce que la présidence produit un communiqué ? Pourquoi au tour de M. Gon Coulibaly, un communiqué est produit qui s’est interprété diversement? Tout est théâtral et donne l’impression d’une nargue.
Il faut baisser le niveau de cette haine. Pour un simple bilan de santé, qui nous parvient, on annonce la mort de M. Gon Coulibaly, c’est grave.
En Angleterre, à Monaco, des personnalités ont été atteintes, déclarées positives, tous les politiques se sont joins aux prières pour leur souhaiter la guérison, pourquoi en Côte d’Ivoire, le peuple se réjouit des malades ? Il faut faire quelque chose pour apporter la paix sinon, la suite donne des signaux tous rouges qu’on ne le pense.
Comme la mort est devenue banale en Côte d’Ivoire, la souffrance ne fait plus d’effets de compassion et c’est grave.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
