Les fortunés ivoiriens invisibles dans le développementINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Les ivoiriens veulent vivre, que les politiques l’entendent.

Les ivoiriens ont repris goût à la vie et aucun d’entre eux ne veut revivre le passé, sauf les hommes politiques qui ne veulent pas entendre raison. Les ivoiriens veulent revivre et il faut que les politiques comprennent ce langage.

Les ivoiriens reprennent le chemin de la vie

Il nous a été donnés de constater que tout reprend de belle facture et les rues des villes et villages resplendissent. Les piétons traversent aux feux verts et les klaxons retentissent sous cet ardent soleil qui produit sa chaleur. Le visage des ivoiriens renait avec son sourire, la peur ne se lit plus sur leur comportement tandis que la politique continue de se corser, à entendre les discours politiques. Qui gagnerait à mettre les pieds dans l’étrier ?

Les femmes ont repris aussi leur coquetterie et cela se sent à Abidjan où elles déambulent leur charme avec leur élégance. Les hommes ne s’en occupent pas, mais les ivoiriens veulent revivre. Abidjan, la capitale, grouille du beau monde. Ils vaquent maintenant sereinement à leurs occupations quotidiennes tout en se méfaint de la politique.

Les véhicules roulent doucement dans l’indiscipline avec la fumée des échappements qui souille l’atmosphère. Un soir, au retour d’un voyage sur Bassam, sur la mer, on a vu presqu’un bouchon de bateaux à la queue-leu-leu, avec leurs phares; une belle image illustrant la beauté sur la mer.

Tout ce constat pour dire que les ivoiriens veulent revivre, cependant le moral ne suit pas trop. Quand ils abordent la politique, on les sent amers. Tout semble aller pour le mieux à condition que les richesses de cet élan de reprise soient partagées équitablement entre eux. Il faut que les hommes politiques s’harmonisent pour mieux rassurer et orienter de bonnes perspectives pour leurs compatriotes. La vie reprend de plus belle, que tout suive.

Le calme est revenu. Le pays respire de ses plus belles fleurs. Les opérateurs économiques refont surface et les travaux visibles retiennent des regards. Les téléphones portables sont à plusieurs dans deux mains et ils circulent dans les rues.

Abidjan est redevenue la capitale fréquentable. Les gyrophares de certains ministres qui défrayaient les sempiternels bouchons, ont cessé, sauf pour les présidents des institutions, mais ceux-là, sortent rarement. Les voies fréquentées par le président de la république, sont bien entretenues, les marquages sont visibles pour éviter les accidents incompréhensibles et les autres voies sont laissées pour compte.

Les « gbakas » et les autres taxis ne respectent pas les codes de la route et ce sont des accidents qui se produisent très souvent. L’indiscipline sur les routes ivoiriennes favorisée par le comportement des forces de l’ordre qui participent à ce désordre.

Mais la vie est revenue belle. En conclusion, les ivoiriens ne veulent plus donner leur vie à la mort par des combats politiques, parce qu’ils ne croient plus aux partis politiques, mais la vie devient belle.

Comme disent certains ivoiriens, venez à Abidjan, tout y est joli. La vie est revenue et que les ivoiriens s’y accrochent car personne ne viendra faire leur bonheur à leur place, c’est pourquoi, ils doivent maintenir ce cap d’union, dans l’espoir de jouir de tous les plaisirs que la vie leur octroie.

                                                Blé Gnazégbo Laurence

                                                   Afrique de l’ouest   

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