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Côte d’Ivoire: Les rues abidjanaises changent de noms pour valoriser les héros ivoiriens et africains.

Enfin, le président ivoirien, M. Alassane Ouattara, dans le silence de sa gouvernance et son combat en sourdine pour la restitution des valeurs symboliques de la culture perdue, vient de réaliser un exploit qu’aucun président ivoirien, ne l’a fait, la rebaptisation des rues abidjanaises,  monuments, places et ponts ivoiriens, au nom des héros ivoiriens et africains.   

La rebaptisation des rues abidjanaises, un nouvel élan

Nous sommes en 2020 et les africains continuent de porter dans leur subconscient, les noms des colons au mépris des leurs. Qui sont ces colons, dont leurs parents eux-mêmes, les ont mis dans les musées et, qui sont tombés dans les oubliettes et qui continuent de régner sur nos états à travers, des symboles ? Binger, Valéry Giscard D’Estaing, Angoulvand, Faidherb, Marcory en quoi, leurs noms doivent demeurer éternels sur ces symboles pour qu’ils soient vénérer chez nous ?

Si les autres présidents, surtout le président Gbagbo Laurent qui est historien de formation, n’y a pas songé et que M. Ouattara le fait, c’est à lui, la reconnaissance. Une dignité ne se marchande pas.

Des rues abidjanaises, vont reprendre ou ont déjà repris, les noms des héros ivoiriens et africains. Des places et des ponts, viennent de vivre leur baptême, le vrai. Si, ce que les combattants africains et ivoiriens ont fait pour que les colons puissent respecter les noirs, devrait rester dans l’antichambre éternellement, qu’est-ce que les générations à venir, retiendront ? Ils croiront toujours que c’est toujours le blanc qui est sanctifié, béni, joli, puisque la vraie histoire qui devrait être enseignée à l’école, ne l’est pas.  

Les rues abidjanaises changent de nom, est-ce un pas vers la décolonisation ?

Un seul petit noir peut porter à lui seul, plusieurs noms de ceux-là, parce que cela fait joli, alors que tout nom renferme, de l’influence et quand c’est des origines diverses, on s’étonne que les enfants africains, nés après la colonisation ont des problèmes dans leur vie.

A partir de maintenant, et je le souhaite, il faut que les pancartes qui portent les écriteaux soient lisibles et grandes pour retenir le regard des passants. Qui connait M. Biaka Boda ? Qu’a-t-il fait pour le pays ? Personne ne le sait, c’est pourquoi, je suggère qu’il y ait une petite historique pour enseigner la mémoire de ceux qui verront ces noms à l’entrée des rues, des places, ponts et autres édifices historiques.

Désormais, le boulevard qui part du Plateau à Port-Bouët, a changé de nom, il ne va plus s’appeler Giscard d’Estaing, mais Thomas Sankara et nous encourageons le président ivoirien et ses élus locaux de poursuivre cette aventure qui rend à l’ivoirien, sa vraie identité et sa vraie histoire, sa vraie raison. Et ça, c’est dans un silence absolu, mais qui vaut son pesant d’or et de cette innovation, l’importance culturelle, historique rejaillira sur la destinée future. Merci, désormais, il faut que les ivoiriens comprennent la moralité de ce geste, qui ne doit pas rester dans le silence.

Dans les villages, il y a eu aussi des héros dot il faut y penser. Le drame, dans tout ça, avec tous les services que le président Houphouët Boigny leur a rendus, même une impasse, une ruelle chez ici qui porte son nom.

C’est vrai qu’il existe une place au Plateau dédiée au président Nelson Mandela, mais est-il le seul héro en Afrique et en Côte d’Ivoire ?

Merci au président Ouattara de restituer la dignité et cet honneur aux héros qui ont valorisé notre existence et dont les colons, ont failli faire disparaître. Merci encore !

                                                                              Joël ETTIEN

                Directeur de publication : businessactuality.com

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