Manque de formation politique en Côte d'IvoireINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Le manque de formation politique tue les activités politiques du pays.

Par manque de formation politique, la Côte d’Ivoire plonge dans le ravin en perpétuel et les ivoiriens confondent animer, participer, protéger, proposer et enfin bâtir. Les ivoiriens pour la plupart sont entrain de se détourner de la politique, puisque tout est flou dans leur tête et pour ceux qui veulent poursuivre l’aventure, le manque de culture politique, les entraine, soit à être des aigris, des râleurs, des injurieux ou des prêcheurs d’évangile.

Les conséquences du manque de formation politique

Bientôt, les ivoiriens iront élire leurs représentants à l’assemblée nationale et c’est la course poursuite dans les QG de campagne et des partis politiques. Les choix sont déjà faits et ils vont escalader la campagne. Les grandes formations politiques, s’activent sur le terrain et les mécontents qui n’ont pas été choisis, vont désobéir aux règles de jeu pour aller en indépendants, pour ceux qui en ont leurs moyens.

C’est le lieu de rappeler le manque de formation politique à tous égards et c’est un danger pour tous ces apprentis politiques sans guide. Prenons l’exemple des maliens, on a cette impression qu’ils sont tous nés dans la politique, tellement qu’ils sont vigilants, ils ne laissent rien passer qui puisse abroger leurs conditions de vie. En Côte d’Ivoire, il y a plus de bavards, des orateurs de bar que de vrais politiques, du coup, ils tombent dans les injures et prennent les autres pour des ennemis et non des adversaires.

Jusqu’à présent, après plus de 4 mois des élections présidentielles, tout ce que le chef de file de l’opposition ivoirienne, trouve à dire, c’est qu’il ne reconnaît pas la victoire du président Ouattara, qu’il l’appelle quasiment tous les jours et ses suiveurs, s’y engouffrent, paralysant complètement, les activités de l’opposition, qui consistent à veiller, à proposer, sans inviter les populations à se détester.

Dans ce combat perdu depuis la fin des élections présidentielle d’octobre 2020, cette opposition devrait tirer les grandes leçons de son échec et se replier pour mieux rebondir. C’est l’occasion que ces leaders politiques, exténués, passent la main, à une nouvelle génération, qui chercherait à se former et se cultiver. La politique, n’est pas une improvisation, car il s’agit de chercher des stratégies pour l’amélioration des conditions de vie des peuples, donc n’importe qui, ne peut pas se prévaloir connaisseur politique pour déverser sur ses militants sa haine et sa rancœur.

Au regard de tout ce qui se trame, on peut conclure sans offenser personne, que les leaders eux-mêmes, manquent de cette formation politique, puisque leur temps et leurs connaissances de la vielle politique, sont dépassées car usés par les contingences auxquelles ils sont confrontés au quotidien.

Comment sans formation on peut envoyer ses militants à l’abattoir, par des mots d’ordre qui n’ont pas été suivis et qui ont occasionné des morts, sans tirer les grandes conclusions ? Le monde évolue et les mentalités doivent aussi suivre cette cadence, sinon, les plus malins et possédant des gros moyens, seront toujours considérés comme les vrais politiques, comme le charisme a changé de nos jours. C’est celui qui a beaucoup d’argent qui devient le leader.

                                                         Joël ETTIEN

         Directeur de publication : businessactuality.com

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