600 femmes meurent en coucheINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: plus de 600 femmes meurent en couche chaque année, est-ce normal?

Plus de 600 femmes meurent par an en couche en Côte d’Ivoire.

600 femmes qui meurent par an en Côte d’Ivoire

Le mercredi 18 septembre 2013, Xinhua un site internet, annonçait qu’en Côte d’Ivoire, il y a plus de 600 femmes qui meurent par an, en donnant la vie.

Voici quelques extraits de leur alerte : « quelques 614 femmes sont décédées lors des accouchements en 2012, a relevé le président de la société de gynécologie et d’obstétrie de Côte d’Ivoire, M. Simplice Anongba. »

Pour M. Anongba, le taux élevé de la mortalité maternelle, constitue une préoccupation. Il poursuit, l’enjeu principal c’est de sensibiliser tous les acteurs de la santé à l’amélioration des indicateurs, notamment, réduire les taux de mortalité maternelle, car la Côte d’Ivoire rend compte à l’étranger sur le plan international sur ces indicateurs de santé qui permettent de jauger le niveau de vie du développement.

Selon le fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), au moins 16 femmes meurent chaque jour en couche en Côte d’Ivoire. L’organisation s’est engagée à débourser plus de 144 millions de frs cfa.

Des chiffres qui font peur

On précise que le chiffre de 16 femmes qui meurent en couche chaque jour pour des causes évitables liées aux grossesses et aux accouchements entrave le capital humain du pays et amenuise le rendement de ses institutions.

Je voudrais savoir où en sont les taux en 2020 ? Pendant que les évêques marchent pour décrier les conditions de la CEI, voilà des sujets sur lesquels, ils doivent se pencher pour interpeller le pouvoir. Si et seulement si, il existait une opposition crédible qui propose et contraint le pouvoir à agir, nous pensons que ce pouvoir allait sérieusement s’occuper de la vie des citoyens ivoiriens.

Maintenant revenons sur ces femmes qui meurent en couche. A supposer qu’elles avaient d’autres enfants, de facto, ces derniers deviennent des orphelins, qui doit s’en occuper ? Que prévoit l’état pour ceux-là et les maris veufs qui doivent désormais faire face aux enfants, dans ces temps si difficiles ?

Que nous disent les récents rapports sur ces cas graves, dans un pays qui se veut émergent et qui laisse mourir des femmes qui donnent la vie pour peupler ce pays. Si ce n’est pas volontaire, nous attendons, les récents rapports de la société de gynécologie et d’obstétrie de Côte d’Ivoire.

                                                                               Joël ETTIEN

                  Directeur de publication : businessactuality.com

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