Côte d’Ivoire: Dans sa détention le ministre Charles Blé Goudé perd son grand frère, je lui apporte mon soutien.
Quand le ministre Blé Goudé dans son combat perd son grand frère, Blé Roger en plein espoir de vie et qui perd la vie, moi son frère, je lui apporte ma compassion et mon soutien.
Le ministre Blé Goudé en deuil
Charles Blé Goudé, ton grand frère, Blé Roger, un de tes piliers de famille, celui dont la seule voix te rassurait et te galvanisait, s’en est allé. Charles Goudé, un parcours jonché d’embûches pour une destination dont Dieu seul a la clé et le mot de passe.
Encore que la veille de son décès, vous vous êtes parlé, ne voulant réveiller aucune tristesse, j’apporte publiquement l’information à mes lecteurs que le prisonnier célèbre, le ministre Blé Goudé, vient de perdre son grand frère dans la fleur de l’âge, Blé Roger.
Tout va se faire encore derrière lui et sans lui, double douleur. A son retour, combien de gerbes de fleurs il aura sur ses bras pour les déposer sur chaque tombe ? Que de l’insensibilité, dieu relève les incompris que les compris forment le retour, ton retour.
Roger, tu es parti au moment où il avait besoin pour être rassuré que tu veilles sur sa famille.
Se baladant dans les ruelles de la Haye, la tête remplie d’images, de souvenirs et souvent la tristesse s’emballent de lui et il perd ses pas, Charles Blé Goudé, reste seul, mais nombreux par des fréquentations. Aujourd’hui, le visage serré, il sera obligé d’offrir à ses visiteurs, un sourire pour cacher l’émotion et la douleur. Toi qu’il appelait tous les soirs pour faire le bilan de ses journées, tu es parti trop tôt.
C’est vrai que les vraies et grandes douleurs étant muettes, Gbapê comme il me plait de l’appeler, mon frère Blé Goudé Charles, tu as perdu un grand appui, Blé Roger même si tu n’étais pas affiché publiquement dans son combat, mais tu constituais une force, un poids et tu es parti, Roger.
Charly, mon cher Gbapê, il y aura tellement de faits, de méfaits qui t’attendent et que tu sais aussi, je sais que tu es tellement formé et conscient que, je sais que tu pleures dans la tête et tu pleuras longtemps, mais nous avons tous besoin de toi, l’Afrique aussi attend de toi, l’éveilleur de conscience collective.
La beauté que ton visage dégage, est la torche qui nous indiquera la voie à suivre. Sans te dire que je suis contre la vision de tes visions, Charly, yako, Ayoka, Iffo.
Solo, ta Solo et tes enfants, qui grandissent dans ce tourbillon, sans compter tous ceux qui t’estiment, te soutiennent, tu n’es pas seul et tu ne le seras jamais. Je fais partie de ceux-là.
Du courage, mon frère, le leader éclairé et que la terre soit légère à Roger, dans tous les cas, chacun sera appelé à partir.
Courage !
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
