Rendons hommage à Justin Stanislas de son vivantCULTURE 

Côte d’Ivoire: Rendons à Justin Stanislas, l’hommage pour l’aider à tenir la route.

N’attendons pas que le pire se produise pour rendre un véritable hommage au doyen des artistes ivoiriens, Justin Stanislas. Quelle chance a eu notre immortel Justin Stanislas.

Rendons hommage à Justin Stanislas

Le seul survivant des anciens caciques de la musique ivoirienne, Justin Stanislas vit et sa femme se bat comme elle peut pour son quotidien. Malheureusement, les médias africains et surtout ivoiriens, ne conçoivent pas des émissions pour leur donner de la vie. Du coup la jeune génération ne les connait pas. Pourtant !

La génération sacrée des immortels de la culture ivoirienne, comme Djédjé Ernesto, Amédée Pierre, Lougah François et ils sont nombreux, qui ont bercé des vies, aidé, orienté, permis à la vie d’être solide, quelques-uns restent encore en vie. Parmi ceux-là, il y a le grand Justin Stanislas. Tout en remerciant au passage le bureau ivoirien des droits d’auteur qui leur loue, chaque mois, quelques sous, il faut que les mélomanes pensent à leur témoigner reconnaissance.

A Paris, la diaspora ivoirienne peut organiser une grande soirée avec les doyens et quelques jeunes, au cours de laquelle, ils peuvent offrir des distinctions qui lui feront plaisir de se savoir qu’il a été utile.

Se faisant, c’est celui qui aura cette idée qui serait gagnant, mais en tout cas, nous nous associerons pour rendre cet hommage plus immortel.

L’oiseau n’a pas de seins, mais il nourrit ses enfants. La poule ne sert que de ses pattes pour nourri ses petits. Laisser un gros arbre mourir, il emporte aussi, des arbustes dans sa tombe. Si on a pu tenir et retenir de la vie, ce qu’elle nous enseigne comme leçon, Dieu passe par ceux-là pour nous apprendre les principes de vie pour vivre la vie.

Qui n’a pas dansé au son de la musique du doyen Justin Stanislas ? Que tu comprennes les paroles ou pas, on a dansé, Gnan Yohou, ne me quittes pas Wassia, Idibozakpa et j’en coule les larmes. A cette soirée, la présence de Baï Spinto, Aïcha Koné, Reine Pelagie, ensemble avec les Beni Bezi et les autres, rentrera dans l’histoire, que ces envoyés divins, n’ont pas vécu inutile.

Oui, la RTI doit se souvenir de ces icônes pour renflouer leur cagnotte au BURIDA et leur permettre de signer des autographes à leur passage. Ils seront aussi connus par ces jeunes de coupé-décallé et ces zouglouman.

La vie ne vaut que de ce qu’on n’y met pour avoir de la consistance.

Justin Stanislas, quel est le secret de ta longévité au moment où beaucoup ne vendaient pas chère ta peau pour tes caprices d’artistes, mais tu as tenu et tu es là. Ta voix ne veut pas non plus subir les rides de ton physique et il t’arrive encore de composer.

Montre-moi, ce secret pour que j’en fasse sien. Merci l’immortel qui me tient compagnie tous les jours de ma vie dans toute ma vie. Merci ATTO !

Je viens de faire ma part.

                                       Joël ETTIEN

        Directeur de publication : businessactuality.com

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