Côte d’Ivoire: Un face à face inévitable, pouvoir et opposition
Côte d’Ivoire
Quand est ce que le pouvoir ivoirien comprendra, les limites de sa dictature ?
Ce n’est plus des murmures, c’est ouvert comme une plaie béante et qui saigne. Le président Ouattara veut en découdre et est prêt à faire la guerre, mais avec qui ? Pour une élection dont il a tout bouclé soi-disant, de quoi a-t-il peur pour agir avec cette férocité ? Il oublie que la colère du peuple, est une sentence. Sur quoi, il s’appuie pour provoquer tout un peuple déjà en courroux ?
Il s’autoflagelle et le peuple le regarde. Heureusement qu’en face, il y a une opposition réfléchie, sage qui alerte avant d’agir, donne son espoir au temps de faire assagir le pouvoir. C’est une grande première, dans le monde, ce qui se passe en Côte d’Ivoire. Quand est ce qu’il comprendra que toute chose a ses limites et des rubiconds à ne pas franchir ?
Les ivoiriens, ne sont pas des guerriers et pour ceux qui ne sont pas avec lui, n’ont plus le droit de s’alimenter en vitamines pour mieux se porter et de tels agissements peuvent, un matin créer des surprises aux conséquences incalculables. Si l’opposition est attentiste, qu’est ce qui prouve qu’elle n’affûte pas ses armes ? Les ivoiriens, montrent des signes de colère, de désapprobation, mais, hésitent pour éviter d’abominer leurs acquis, mais en même temps, peut-on faire des omelettes sans casser les œufs ?
Prenant le cas du plus vieux parti politique, le PDCI RDA. Le pouvoir traque tous ses cadres et la direction observe sans mot dire, est-ce un signe de faiblesse ? Je ne pense pas. Le PDCI RDA est le dépositaire de tous les acquis de ce pays, pour la fois où, il devrait exploser le pays en décembre 1999, s’il a fait éviter le pire, c’est comme, un serpent qui refuse de mordre sa queue. Mais, à des moments, quand on est poursuivi comme c’est le cas, il faut aussi, s’arrêter pour se défendre. Jusqu’à quand, le pouvoir ivoirien, comprendra que toute chose a ses limites ? On peut ne pas être d’accord, ne pas avoir la même pensée et vivre ensemble, mais pourquoi, le pouvoir veut forcément prouver au monde entier, qu’il droit de vie et de mort sur tous ses adversaires ? N’est-ce pas dans la différence qu’un peuple puise sa force ? Pourquoi, obliger tout un peuple a regardé dans la même direction ?
Après avoir épuré tous les autres partis politiques, c’est maintenant cet acharnement contre le PDCI RDA qui est devenu illico presto, un programme de gouvernement. Le président Bédié qui veut éviter le désordre et la chienlit, le pouvoir le pousse à bout, au point où, il passe pour un incapable, pourtant il y a urgence en face.
La base gronde parce qu’elle ne voit pas la lumière en face pour sortir de ce bourbier. Sinon, comment admettre que dans un grand parti politique comme le PDCI RDA, quelqu’un quitte chez lui, pour venir saboter sa cour sans rechigner ? La patience est à bout. Le pays claque ses dents comme, quelqu’un qui a froid, vraiment froid.
La plateforme initiée par le président Bédié qui a donné de l’espoir, donne des signes de trop de réflexion et ses résultats somnolent. Le mot d’ordre d’une désobéissance civile ou la résistance civile, est à l’étude. Le temps de ce voyage qui n’a pas encore démarré, inquiète les ivoiriens, mais, d’une manière ou d’une autre, si le pouvoir n’entend pas raison, la raison va l’atteindre, c’est à coup sûr et inévitable, parce que le peuple trop souffrant, est prêt à tout.
Au lieu de traquer les honnêtes citoyens parce qu’ils ne veulent pas adhérer à son parti, voilà, des Kandia Camara qui abîment l’école ivoirienne par leur incompétence notoire et leur inculture alphabétique. La santé des ivoiriens ne préoccupe pas et les coupables des violences et tueries, se promènent torse nu, semant la terreur, la désolation sans être poursuivis. Les personnes adultes qui violent des bébés, aujourd’hui, le taux des suicides en Côte d’Ivoire, dépasse le seuil du réel. Les ivoiriens meurent par milliers, à moins de 30 ans. Ce que l’ivoirien n’a jamais connu, le pouvoir le lui sert à consommer sans modération. C’est donc vrai, l’application de la théorie de peuplement démographique, qui consiste à éliminer les ivoiriens et les remplacer par d’autre peuple ?
M. Alassane Dramane Ouattara est vraiment un homme violent, parce qu’il refuse le dialogue, lui qui se réclame houphétiste. A cette allure, inutile de négocier avec lui pour quoique ce soit. On ne négocie pas avec un dictateur. Il ne faudrait pas dormir car le temps de dire non est arrivé. La plateforme ne doit plus poser des actes de l’envergure du 14 septembre et attendre des mois. Le temps des meetings est révolu, le reste, l’opposition sait ce qu’il lui revient de droit.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
