Fondation FREBIANOHCULTURE 

Aboisso: En dépit des tentatives de boycott, la fondation FREBIANOH a tenu ses promesses.

La fondation FREBIANOH d’Aboisso a tenu sa promesse en organisant sa soirée culturelle qui a consisté à apporter la joie dans la cité. Si c’est un test pour jauger la cohésion par le biais de la culture par la tenue traditionnelle comme facteur d’union, le samedi 3 septembre dernier à l’apatam Brou Gustave, l’ambiance était au rendez-vous.

Bilé Khassy Alphonse qui est le président du conseil d’administration de cette fondation, premier adjoint au maire de ladite commune, a montré sa bonne foi et son niveau élevé d’union, de considération de tout ce qui participe à l’harmonie de la cité qui est de près, constitue sa préoccupation majeure.

Depuis plus de trois mois que la fondation a pensé à l’organisation, le comité d’organisation sous l’égide de son PCA, a informé tous les élus et cadres de la commune, en plaçant cette matinée sous le parrainage du ministre Epiphane Ballo Zoro, du maire actuel, N’gouan Jérémie et du Dr Aka Aouélé, le président du conseil général du sud-comoé. Le soir de la cérémonie, aucun de ses responsables locaux n’a répondu à l’appel et aucune justification n’a été produite. Par contre, le ministre Epiphane Ballo Zoro Bi s’est fait représenter par son directeur de cabinet. A force d’attendre les autres invités de marque, la cérémonie a démarré très tard.

 Peut-on en déduire que l’adversité politique est ouverte dans cette commune qui appartient au PDCI RDA? La perte de la députation à cause justement de la non-entente entre les fils et certains élus et cadres issus de ce parti, ils devraient profiter de toutes les occasions pour montrer leur entente et surtout leur regret, pour rebondir, mais hélas. Les plus vieux ne veulent pas voir les plus jeunes, assidus sur le terrain. Bilé Khassy Alphonse fait ce qu’il peut même se sentant combattu.

Pourtant, la cérémonie, d’après le PCA, était dédiée pour montrer aux habitants de la commune, que tout va bien. Ni N’gouan Jérémie et Aka Aouélé, aucun ne s’est fait représenter, si ce n’est le ministre de la bonne gouvernance, Epiphane Ballo Zoro Bi.
On a senti, un boycott de la part de ces deux élus de la commune qui ne font rien pour animer la commune et quand, quelqu’un de bonne volonté le fait, on le tire vers le bas, mais au vu de l’engouement que cela suscité, la population a fait fi de cette guéguerre et a répondu massivement à l’appel de M. Alphonse Bilé Khassy.

Quand on est un élu local, il faut avoir du génie et des idées récréatives pour animer la population qui vit sous le poids des stress. Ce qui se passe à Aboisso, n’est pas bien de voir cette adversité s’ouvrir alors qu’ils ont tout à gagner en se mettant ensemble pour apporter cet oxygène.

La fondation FRERIANOH, ne tient pas compte de tous ces manquements et défis que lui lancent le maire N’gouan Jérémie qui voit en son PCA, Bilé Khassy, un adversaire de poids, pour lequel, en sa qualité de maire, doit broyer tous ses efforts.   

Pourtant, ils sont tous du même parti politique le PDCI RDA qui vit presque ses derniers moments politiques dans la commune. Alphonse Bilé Khassy nous a laissé entendre qu’il est à jour de toutes ses cotisations et est très soucieux de la perte en vitesse de leur parti dans la commune et bientôt dans la région, mais ses aînés ne font rien à cet effet. Si la députation leur a échappé de justesse et que jusque-là, aucun bilan n’a été tiré pour se remettre en rang de marche vers la préservation de la commune, le PDCI RDA aura ses yeux pour pleurer, quand son V baoulé est devenu la chasse gardée du RHDP, le parti au pouvoir qui veut tout lui arracher.

En organisant ces genres de cérémonies culturelles, le premier adjoint au maire ne veut point profiter de leur image pour se faire, mais montrer le semblant d’unité qui devrait régner entre les fils du même parti.
La fondation qui a, à son actif plusieurs acquis, ne se laisse pas influencer et son PCA a la caution des habitants de la commune. Quand les autres vont arriver au dernier moment, les électeurs verront qu’ils y arrivent par intérêt parce que la campagne est ouverte.

Au cours de cette matinée culturelle qui a rassemblé toutes les couches communautaires, les communautés burkinabé, nigérienne, lobi, agni, akyé, abey, wê, yacouba, ont mimé, comment se vêtir en période de dot et c’était tout simplement majestueux. Comme il fallait à tout prix choisir, une gagnante, toutes les communautés ont été à la hauteur, la communauté burkinabé a remporté cette édition. Mais tous les participants ont été récompensés.

On nous a laissé entendre que tous les ans, des thèmes seraient choisis pour permettre à ces communautés vivant dans la commune de s’amuser.                                           

Joël ETTIEN
                              Envoyé spécial à Aboisso

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