Rendons hommage à Justin Stanislas de son vivantCULTURE 

Culture: Justin Stanislas s’en est allé, vive son épouse, la Marraine de Clignancourt la vraie.

Ce matin, nous avons tous, l’équipe de la rédaction et la direction, une idée toute spéciale à une brave femme qui traverse des moments difficiles. C’est bien madame Rabet Yvonne Koffi, dite la marraine de Clignancourt la vraie. L’artiste Justin Stanislas est décédé et inhumé dans un mausolée digne de son nom, au cimetière de Williamsville. Nous l’avons tous connu et il a bercé nos enfances.

Son épouse, la marraine de Clignancourt, la vraie Yvonne Koffi qu’il appelait affectueusement Wassia, a souffert pendant sa traversée du désert. Des moments difficiles que son mari a traversés. On pouvait accuser l’âge, mais s’il a tenu, c’est parce qu’il avait une femme dynamique reconnue pour sa bravoure et surtout son amour pour son défunt mari. Ils avaient une telle complicité, les deux.

De Champigny sur Marne où ils résident, le corps inanimé de ce grand artiste a foulé le sol ivoirien pour se retrouver dans le cimetière de Williamsville. Ce matin de son enterrement, une petite pluie a tenté d’empêcher ceux qui devraient l’accompagner dans cet ultime voyage sans retour. Mais, par la force et la persévérance, comme la nature l’exige, devant un parterre de personnalités et de ses collègues artistes, il a été conduit dans sa dernière demeure, tout cela sous le regard triste et les yeux mouillés de larme de sa Wassia.

Justin Stanislas n’est plus. Il a laissé des œuvres discographiques qui parleront à sa place et tout le monde veut que sa femme, sa Wassia reprenne le flambeau, sera-t-elle à la hauteur ? L’homme était lourd d’inspiration. Notre sœur Wassia, la nature a ses lois. Quand nous te voyons dans votre commune en train de faire des allers et retours, domicile et hôpital, il fallait être là pour voir tous ces efforts. Si et seulement si, on pouvait acheter la vie pour la remettre à quelqu’un, cette femme aurait tout vendu pour donner la rallonge à son mari, mais hélas.

Ce matin, nous lui apportons ces notes pour l’encourager à surmonter toutes ces épreuves et savoir qu’elle n’est pas seule sur le chemin de cette nouvelle vie sans son tendre mari. Ce décès lui a permise de voir l’étendue de l’aura de son mari. A travers ces lignes, nous voudrions remercier le gouvernement ivoirien qui fait montre de cette souvenance et rehausser Justin Stanislas avec ce mausolée qui reflète l’immensité de cet immortel, le fils de Gnan Yohou.

Justin Stanislas s’en est allé, mais sa voix est restée, il appartient aux médias de la restituer souvent pour qu’il meuble de temps en temps, l’environnement musical.Merci à la ministre de la culture ivoirienne qui a été au début et à la fin de ces tristes moments d’adieu. A tous ses collègues artistes qui ont effectué le déplacement de Paris, à ceux qui sont là et à nous autres qui n’avons pas pu nous rendre à cet ultime départ, nous voudrions que chacun reçoive ici, l’expression de notre infinie gratitude.

Nous l’avons connu, pratiqué, aimé, c’est pour cela que ce matin, nous invitons notre sœur Rabet Yvonne Koffi Wassia, la marraine de Clignancourt la vraie, à se relever et reprendre son courage pour la suite des enfants. Wassia, tout ça pour toi, notre sœur.

Joël ETTIEN
                              Directeur de publication: businessactuality.com

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