Des suggestions pour inciter les jeunes au travail.
Le président Ouattara vient de décréter l’année 2023, pour sa jeunesse, au-delà de cette volonté politique, nous allons lui faire des propositions pour qu’il puisse atteindre son but. Quand on veut encourager ses jeunes à se lancer dans l’économie de son pays, le commerce tient une place importante, mais il se trouve qu’en Côte d’Ivoire, ce secteur est devenu la chasse gardée des enseignes commerciales françaises qui occupent tous les grands espaces. Peut-on développer un pays avec des enseignes commerciales ? Le commerce est détenu par des étrangers.
On voit des jeunes ivoiriens très amoureux du commerce et comme ils n’ont pas d’autres possibilités, ils sont entassés sur les marchés à vendre de la friperie, des petits boulots qui les entraînent dans le vol quand ils n’ont pas eu de clients de la journée.
Il faut combattre ces enseignes commerciales françaises qui appauvrissent plutôt que de participer au développement réel du pays. Elles ne paient pas d’impôts et amassent beaucoup d’argent des ivoiriens pour venir garnir leurs comptes bancaires chez elles en France.
Le commerce peut retenir les jeunes.
Au Maroc, le royaume a institué pour que tout se transforme chez lui. Savez-vous que Renault, la marque automobile française fait ses montages au Maroc? En le faisant, elle crée des emplois aux jeunes marocains, pourquoi la Côte d’Ivoire n’en ferait pas autant?
La France préfère aller en Chine pour ses transformations techniques, pharmaceutiques alors que la Côte d’Ivoire qui a seulement 6 h de vol, avec une main d’œuvre moins chère, des facilités d’impôts, cette France a souhaité snober ses colonies pour aller en Asie? Aujourd’hui où tout y est fermé, les pharmacies françaises sont dépourvues de médicaments.
La transformation de certains produits peut employer des jeunes qui resteraient sur place que d’aller se faire tuer sur les eaux.
Ce ne sont pas les relations dans le monde qui manquent au président Ouattara, pourquoi, il ne reprend pas son bâton de pèlerin pour aller dans ces pays pour les encourager à venir installer des usines de transformation sur son territoire, pour qu’il puisse atteindre son vœu de pousser ses jeunes à trouver du travail sur place ?
La Côte d’Ivoire est premier producteur mondial de cacao, mais elle a du mal à inciter les opérateurs d’installer des usines de transformation sur place, si ce n’est récemment, qu’un ivoirien ait eu l’idée à San-Pédro.
Le coton, l’anacarde, le café, le bois qui remplit les eaux de la lagune Ebrié et j’en passe, la Côte d’Ivoire est un grenier de produits qui, transformer sur place, donneraient à ce pays, son vocable de pays émergent, mais la volonté manque.
Depuis la nuit des temps, des jeunes tisserins ivoiriens tissent des pagnes, quel organisme en fait la promotion internationale ? Il y a trop de laisser-aller dans le domaine commercial et comme il n’est jamais trop tard pour bien faire surtout quand il s’agit de la vie d’une nation, nous encourageons le président Ouattara à mener une réelle politique de transformation de ses produits ou ceux de l’extérieur chez lui, pour combattre la pauvreté.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
