Témoignage sur le drame à Epinays-sous-Sénart EpinaysA LA UNE MONDE 

Epinays-sous-Sénart: Les vraies circonstances sur la mort tragique de l’ivoirienne BUQUEN Phylomène.

 Nous avons reçu quelques autres témoignages sur les circonstances de l’agression de l’ivoirienne poignardée par son propre fils, malade à Epinays-sous-Sénart .

Témoignage sur le drame à Epinays-sous-Sénart

 Les bété de Issia ne verront pas le corps de leur sœur Phylomène qui a été poignardée par son propre fils C. dans les Essonnes.

Le samedi 26 avril, un homicide volontaire s’est produit à Epinays-sous-Sénart dans le département des Essonnes dans le 91 où madame BUQUEN Phylomène d’origine ivoirienne a été poignardée par son fils de 29 ans.

D’autres informations nous sont parvenues. La défunte avait une copine ivoirienne qui vit dans le même immeuble, Monique Rousseau. Les deux dames s’étaient données rendez-vous pour aller faire des courses. Monique étant prête, appelle Phylomène pour qu’elle descende. La défunte habite au 3ème étage et Monique Rousseau au 5éme. Pendant que Monique l’attendait dans le parking, elle trouve bizarre que Phylomène ne réponde plus à ses relances. Elle insiste, sans succès ce qui lui parait anormal et l’intrigue.

Monique Rousseau décide de reprendre l’ascenseur pour aller voir ce qui se passe pour que Phylomène ne descende pas. L’ascenseur tarde à descendre. Le temps qu’il revienne pour qu’elle l’emprunte, elle entend des cris de secours provenant de l’appartement de sa copine. La porte est fermée et D. et C., les deux filles de la dame sont cachées dans les toilettes, impossible de sortir pour ne pas subir la furia de leur grand frère qui est rentré dans une grande colère et entrain de poignarder leur mère dans sa chambre.

Ce qui s’est passé à Epinays-sous-Sénart

C. est grand et robuste et la résistance de sa mère n’a pas atténué la force de son fils. C’est quand Phylomène a répondu à Monique qu’elle descendait que C. l’a retrouvée dans sa chambre avec le couteau à la main et est passé à l’acte.

La peur et les cris de détresse de la dame ont alerté les voisins qui ont appelé les policiers. Quand ceux-ci arrivent sur les lieux enfoncent la porte. Ils découvrent la dame luttant contre sa vie et C. le couteau dans la main, continuait de l’assommer. L’agitation de C. avec sa force, les policiers ont du mal à le calmer et dans leur lutte, il réussit à en blesser un des policiers.

Monique ne peut plus avoir accès à cause du périmètre de sécurité des forces de l’ordre, qui ont failli ouvrir le feu sur le forcené. En dépit de tout ce que les policiers ont fait pour la réanimer, force a été donnée à la mort de l’emporter. D. et C. sortent de leur cachette et assistent en direct à la mort de leur mère, inconsolables.

Du vivant de son mari Eric BUQUEN, ils avaient acheté leur résidence secondaire en Bretagne où se trouve leur caveau. Elle n’a de cesse de s’y rendre pour nettoyer la tombe de son mari. Donc, sa dépouille n’ira pas à Issia, mais plutôt en Bretagne où elle reposera à côté de son défunt mari. C’était le vœu de la défunte que se parents doivent respecter.

Elle laisse M., D., C. et C. tous les ivoiriens.

Nous présentons nos condoléances à tous ses enfants, à madame Rousseau Monique qui depuis continue pleurer, que nous n’avons pas pu l’entendre au téléphone. Elle s’occupe des filles paniquées. Elle n’a pas eu la force et le courage de décrocher son téléphone, mais une autre amie, nous a répondu en nous racontant ce récit que nous vous faisons partager.

 En plus, nous sommes dans une période de confinement qui interdit de toute visite de plus de 20 personnes. Donc les enfants en pleures ne peuvent pas recevoir de la compassion des parents, si ce n’est pas par des coups de fil.  

Propos recueillis auprès d’une amie proche de la défunte qui a souhaité garder l’anonymat.

                                                          Joël ETTIEN

                          Directeur de publication : businessactuality.com

Related posts

Leave a Comment