Guinée-Bissau: Et la CEDEAO continue de faire souffrir le peuple bissau-guinéen.
La CEDEAO doit comprendre la situation de la Guinée-Bissau et lui venir en aide, au lieu de faire souffrir le peuple bissau-guinéen.
Le peuple bissau-guinéen a besoin d’un soutien de la CEDEAO et non le contraire
Depuis le 12 avril 2012, date à laquelle, le Général Antonio Antonio a permis par un coup d’état militaire à la Guinée-Bissau de se débarrasser des troupes angolaises qui étaient fortement implantées dans ce pays, on pensait que l’ordre était rétabli définitivement. A la suite de son échec aux élections présidentielles, le candidat Simoes Pereira séjourne en Angola pour réveiller les vieux démons et certains chefs d’état de la sous-région cautionnent cette mascarade. C’est vraiment déplorable ! Où est l’efficacité de la CEDEAO?
Pour rappel, le 12 avril 2012, Antonio Ndjai avait réussi à faire un coup d’état pour déloger ces troupes militaires. La CEDEAO qui devrait veiller à cette stabilité, se montre fébrile face à la situation de ce pays. A force de tergiverser, les vieux démons peuvent revenir, c’est-à-dire les angolais. C’est leur souhait ?
Comment l’Afrique de l’ouest peut-elle se laisser dicter par un perdant à une élection et qui avant de partir du pays, a fait vider les caisses en y laissant seulement que la maudite somme de 38 115 frs CFA. Qui peut accepter cette insulte ? Pourquoi donc, la CEDEAO donne cette impression d’être divisée sur le jeune pays de la Guinée-Bissau ?
Le peuple doit-il mourir de faim?
Est-ce à dire que tant que les Simoes Pereira ne reviennent pas au pouvoir, le peuple bissau-guinéen doit mourir de faim, puisque quand ils étaient au pouvoir, ils ont privé les fonctionnaires de leurs salaires sur des mois. En Guinée-Bissau, tout est mort et l’administration est quasi absente et la BECEAO et la CEDEAO le savent, pourquoi faire souffrir cette population parce que Simoes Pereira a perdu les élections présidentielles ?
Lors de l’installation de la 5ème législature de la CEDEAO, le président Mahamadou Youssouf avait reconnu la victoire du candidat Embalo qui lui a permis, de se rendre successivement au Sénégal, au Niger et au Nigéria. Jusqu’à présent, les caisses du pays sont toujours vides. Comment la CEDEAO peut-elle admettre qu’une partie de son peuple subisse la cruauté et la misère, parce qu’un certain Simoes a perdu la victoire ?
La CEDEAO accepterait-elle que l’Angola revienne installer sa suprématie dans ce pays, parce qu’ils ont été colonisés par le Portugal ?
Pourquoi, il faut faire attendre ou patienter que M. Simoes Pereira revienne au pouvoir pour que ses compatriotes puissent manger, se soigner et vivre ? C’est méchant.
Même si on ne peut pas plaire à tout le monde, le président Embalo ne mérite pas de subir cette privation. Il faut que les présidents africains issus de la CEDEAO fassent bloc pour éviter que l’Angola revienne marquer sa suprématie militaire et créer la chienlit.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
