Il faut que les Hommes politiques et d’affaires se fassent assister par des vrais communicateurs.
Tant que les leaders politiques, économiques et autres ne prennent pas la mesure de l’importance de l’information, ils subiront toujours les effets néfastes de celle-ci. Le rattrapage de se justifier a rendu certains de nos confrères, mendiants et nécessiteux à la main tendue.
Ils veulent tous devenir hommes politiques et hommes d’affaires, mais ne songent jamais à se faire assister par un service de communication viable et c’est quand ils ont le dos au mur, qu’ils courent dans tous les sens pour apporter ce qu’ils appellent leur part de vérité, qui n’est souvent pas vrai. Surtout les hommes politiques qui feignent avoir des services de communication gérés par leurs proches, qui ne savent rien en la matière, c’est quand le ballon explose qu’ils courent vouloir faire la une de certains journaux.
Pareil pour les hommes d’affaires qui sont souvent trempés jusqu’aux os, dès que leur malversation est relatée par un confrère, qu’ils courent aussi dans tous les sens, pour tenter d’occuper toujours la une des journaux, pour se justifier. En matière d’information, c’est souvent le premier à raison et la suite n’est que justification, qui s’apparente à un mensonge.
Quand on veut devenir homme politique, il faut s’approcher d’un vrai communicateur, un journaliste n’est pas forcément un communicateur et cette confusion trompe beaucoup. Se voir à la une d’un journal, c’est bien, mais le rôle d’un communicateur est tout d’abord avangardiste, anticipateur, un vrai conseiller, qui prend la tension de la situation et agit pour protéger son patron. Il a un relationnel avec les journaux de sorte à faire apparaître son patron, sans forcément attendre qu’il soit attaqué, exposé avant de venir négocier des pages dans les journaux.
En d’autres termes, le communicateur est comme un oracle, un liseur dans la boule et prévient.
Ici, souvent, c’est par colportage, par mimétisme, qu’on voit des communicateurs qui ne servent qu’à acheter les journaux. Ils ne font jamais de décryptage de l’actualité avec leur patron et ces derniers sont obligés eux-mêmes, de s’arrêter à des feux, pour acheter des journaux, tendance leur bord politique.
Non, un journaliste n’est pas un communicateur, mais un communicateur peut écrire, parler, c’est-à-dire qu’il peut-être aussi journaliste.
Surtout à l’approche des élections comme c’est le cas, beaucoup de prétendants ou candidats sortants, courent derrière les médias, pour la couverture de leurs cérémonies et ils sont contraints de mettre voiture, hôtel et des enveloppes à ces journalistes, dont ils croient que chaque période électorale est leur traite.
Tant que ces femmes et hommes désirant ses lancer dans la politique ou dans les affaires, ne prennent pas la mesure de se faire entourer ou se faire assister par des vrais communicateurs, ils seront toujours des proies faciles pour leurs adversaires ou ennemis. Il faut y songer.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
