Les ivoiriens doivent voir mieuxCÔTE D'IVOIRE 

« Ils ont gâté pays-là, qu’ils partent », comme disent certains ivoiriens.

On entend souvent certains ivoiriens dire: « ils ont gâté ce pays-là, ils n’ont qu’à vite faire, ils vont partir ». C’est sur cette base d’assertion que nous allons fonder cette analyse. Ils ont gâté ce pays-là, ils n’ont qu’à faire vite, ils vont partir, c’est une longue phrase remplie de colère et d’abandon, nous dirons même de fuite de responsabilité. Qui sont ceux qui l’ont gâté et qui doivent partir et quand partir ?

Le temps, lui n’attend pas qu’il parte pour fonctionner et tous les jours, le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest. Ils sont encore là, ceux qu’on incrimine de tout gâter et jusque-là, on ne sait pas quand est-ce qu’ils partiront. Entre-temps, la vie leur fait prendre de l’âge et ils sont assis quelque part, et leur prière c’est qu’ils partent.

Si c’est le pouvoir Ouattara qu’ils attendent pour vouloir prendre ce qu’ils leur ont gâté, on ne détruit pas un système aussi facilement, surtout quand il a tissé des alliances, contracté des crédits pour la réalisation des gros oeuvres, ceux qui prient pour leur chute, nous semble dans le lointain, car pour qu’ils partent, il y a des choses à faire et ces choses ne se feront jamais, ou du moins pas maintenant.

Et puis, pourquoi se rebiffer sur soi, attendre que la fin des choses pour être heureux car ceux qui tiennent ces genres de propos, sont dans la souffrance perpétuelle et sont aussi en prison à ciel ouvert.

Comptabilisons le nombre d’années que le président Ouattara est au pouvoir ? Si nos calculs sont exacts, pas moins de 10 ans et aucun signe de fatigue ne se profile à l’horizon. Et ceux qui rêvent sans efforts de leur chute, auront de la patate à faire cuire.

Il faut se remettre au travail car le poste de président, n’est pas un banc comme dit l’artiste ivoirien Gadji Céli et c’est pour ce banc que ceux qui prient pour leur chute attendent, le chemin semble long.

Il faut se remettre au travail, ils sont pour le moment là et pour pouvoir les chasser, un chemin vient de s’ouvrir, la révision de la liste électorale et surtout aller voter. Si à la fin du scrutin, ils ne sont plus majoritaires, alors ils seront battus et libéreront le fauteuil, mais pour le moment, ils sont bien assis et enracinés.

Mais visiblement, pour celui qui n’a pas remis les pieds en Côte d’Ivoire depuis plus de 12 ans, à son arrivée, il sera surpris des travaux qui ont jalonné leur mandature. On peut tout reprocher à ceux que certains ne veulent pas voir, mais ils travaillent et toute la Côte d’Ivoire est en chantier.

Si et seulement si, ils libéraient les prisonniers politiques et militaires, cette médisance partira, mais eux-aussi, on ne sait pas trop pour quelles raisons, ils maintiennent ces prisonniers qui n’ont plus de dents même si certains leur font peur. Si un officier comme Dogbo Blé sortait de prison, quelle force aurait-il pour leur enfoncer le clou dans la tête ?

Ils ont gâté ce pays-là, ils n’ont qu’à faire, ils vont partir, c’est le chant de cigogne qui retentit quand certains soleils se lèvent sans se coucher. Cela s’appelle du mirage et il faut se donner le temps de quitter dans cette zone d’ombre qui ne pourra pas s’éclaicir et le noir est considéré comme le Satan et le soleil comme le Saint.

Maintenant ceux qui les soutiennent disent ceci: « Laissez-les rêver, personne n’ira nulle part car pays-là, nous appartient à tous” 

Que conclure ? La Côte d’Ivoire évolue, il faut que chacun vienne prendre sa part d’orfèvre et imprimer sa marque pour le développement. Le pays attend beaucoup de ses enfants, peu importe leur origine, leur religion et leur couleur de peau.

Personne ne partira dans la violence et que la paix règne sur la Côte d’Ivoire !                                              

Joël ETTIEN
                      Directeur de publication: businessactuality.com

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