Côte d’Ivoire: A quoi répondent ces attaques terroristes, à la veille des élections présidentielles?
Pourquoi de nouvelles attaques terroristes en cette période sensible des élections? Qui en veut encore à la Côte d’Ivoire pour envoyer des tueurs assassiner les agents des forces de l’ordre à la frontière au nord de ce pays ? Les ivoiriens vont aller bientôt à des élections, il faut prendre toutes les mesures de sécurité.
Pourquoi de nouvelles attaques terroristes en Côte d’Ivoire à quelque pas des élections présidentielles?
Nous venons de recevoir un communiqué émanant du ministère de la défense, nos informant que le jeudi 11 juin 2020, aux environs de 3 h du matin, le poste mixte Armée-Gendarme à Kofolo, dans la sous-préfecture de Sikolo, au nord-est de la Côte d’Ivoire, a été attaqué par des individus armés non identifiés :
Une dizaine de morts, 06 blessés, 01 assaillant neutralisé.
La Côte d’Ivoire qui était supposée se tenir loin de toute attaque terroriste, s’il s’avère qu’elle demeure toujours dans le viseur de ces assassins, à quoi les ivoiriens doivent s’attendre ?
Mais, à partir de ce communiqué, on voit que cette énième attaque préoccupe le gouvernement qui a produit ce communiqué pour demander à la population au calme. Il y a quelques jours, les forces de l’ordre ivoiriennes, ont déployé une logistique qui leur a permis de décharger, des burkinabé dissimilés dans un camion de bétail, au nombre d’une dizaine. La Côte d’Ivoire, continue de susciter autant d’envie, mais alors, à quoi riment toutes ces tentatives de déstabilisation ?
Lors de la rébellion de 2002, les assaillants sont venus du nord ivoirien qui avait fragilisé le pays et les ivoiriens, peinent à oublier et à s’en sortir.
Géo-politiquement, si la Côte d’Ivoire bascule dans le terrorisme, c’est le chaos total et le désordre dans la sous-région, c’est pourquoi, les gouvernements ivoirien, malien, burkinabé doivent travailler en étroite collaboration.
La population aussi, a sa part dans cette lutte, elle doit pouvoir signaler tout homme suspect aux forces de l’ordre.
Nous nous inclinons sur la mémoire de ces forces de l’ordre tués et le rescapé, doit répondre de leurs actes et interroger par des vrais spécialistes en la matière car, les ivoiriens sont appelés à aller à des élections présidentielles en octobre prochain. Il ne faudrait pas montrer de la porosité aux frontières pour occasionner d’autres assauts meurtriers.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
