L’art et la culture se pleurent en Côte d’Ivoire.
En Côte d’Ivoire, l’art et la culture semblent terminées leur existence, malgré la bonne volonté et la détermination des Hommes de ce secteur. Pour voir régulièrement des spectacles culturels, il faut soit aller au palais de congrès de l’hôtel ivoire, à la maison de la culture et pire au centre culturel français.
Depuis l’avènement des religions importées et des nouvelles technologies qui ont vu, l’arrivée des CD, des clés USB, et autres, les promoteurs de spectacles n’arrivent plus à tenir. La concurrence est telle que les salles de cinéma se sont transformées en lieu de culte et comme, il n’y a que ces trois salles appropriées à la culture, les prix ne sont pas à la portée de tous.
La France que certains ivoiriens combattent, c’est elle qui offre ses salles pour des représentations culturelles. C’est au cours de l’organisation mondiale de la culture africaine qui s’est tenue à Agboville que nous avons été informés par le panel des Hommes de culture qui étaient conviés à nous édifier de la situation de la culture et sa promotion en Côte d’Ivoire.
Si ce constat est fait, qu’elle serait celui des autres pays africains ? L’art et la culture se meurt et presque sous les yeux de ces africains qui font des religions importées, leurs préoccupations existentielles, au point où, ils préfèrent attendre les dimanches pour aller écouter les responsables, les représentants de ces religions, en qui, ils vouent toute leur croyance.
Sans donner l’impression d’une certaine haine contre elles, mais juste rappeler que la culture est l’essence de la vie d’un peuple, la pression de celles-ci a contribué à la mort de la valorisation de la culture en Côte d’Ivoire.
Il se trouve que ce constat a été fait par les responsables en charge de la culture, qui se battent pour relever le défi.
Nous n’avons rien contre le centre culturel français qui renforce la promotion et la valorisation culturelle en Côte d’Ivoire, mais demain, si elle se décidait de le fermer, quel serait le sort de la culture ivoirienne ?
Le prix d’entrée dans les salles restantes, le palais des congrès de l’hôtel ivoire, n’est pas à la bourse de tous, donc, les promoteurs de spectacles sont obligés de reproduire le même spectacle à la maison de la culture sise dans la commune de Treichville, qui aussi, sa location arrache des méninges.
Faut-il à l’état ivoirien de construire de nouvelles salles de spectacles dédiés spécialement aux promoteurs culturels sans que ces salles soient, l’appât des hommes de Dieu, mais uniquement à la culture ? Nous rappelons que la culture africaine est la meilleure dans le monde entier. Qui est fou pour indiquer la direction de son village par sa sa main gauche ?
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
