Jean Blézon, une pensée sur l'AfriqueINVESTIGATION 

Lettre ouverte au président français Emmanuel Macron

Vitry, le 13 mars 2024

Monsieur Jean BLEZON

37, Rue Vercingétorix

94400 Vitry-sur-Seine

À Son Excellence Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République Française

55, Rue du Faubourg Saint Honoré

75008 Paris (France)

Objet : Le retrait de l’Afrique dans les relations avec la France.

Excellence Monsieur le Président,

Je viens respectueusement, par la présente, attirer votre attention sur la volonté de certains pays africains de s’éloigner de la France sans plus jamais regarder en arrière, laissant ainsi une porte ouverte à d’autres États d’Afrique noire. En effet, d’autres pays, et ils seront nombreux, suivront sans tarder le chemin tracé, pour faire comprendre au gouvernement français que le temps est venu de se séparer de celui qui les tient en captivité. Car l’humiliation doit s’arrêter. Le moment est donc venu de vivre une vie meilleure, une véritable indépendance en lieu et place d’une vie d’esclave, où le maître vous tient par une corde au cou au moment où vous lui mettez la nourriture à la bouche.

Mais avant d’aborder ces faits qui font prendre conscience aux pays africains ayant obtenu une indépendance de façade, je me présente : je suis Jean Blezon, né le 15 juillet 1932 à Kéglobly en Côte d’Ivoire. Je suis un esclave français qui, à l’âge de douze ans, a été réquisitionné par les colons pour les travaux forcés sur les routes, à l’instar de mon père Guei Yé Denis retenu pour la même cause. C’est sous mes yeux que ce dernier a été embarqué en 1939 pour aller combattre l’Allemagne nazie qui a envahi la France. Ne me demandez surtout pas à quelle école j’ai été, parce que je n’y ai jamais mis les pieds. Mais quand on parle une langue qui a été imposée en tant qu’esclave, on arrive à bricoler des bribes. C’est mon cas, car, et cela vous fera certainement rire, mon professeur est le Ciel.

Excellence Monsieur le Président, en passant outre les décennies lointaines, j’en veux aux quatre présidents de la cinquième République française qui ont fait la chasse aux pays africains. Bien entendu il y a également des Africains qui se disent chefs d’État et que le gouvernement français tient toujours par la gorge pour tuer leurs propres peuples. Mais le cas de ces chefs d’État n’est pas loin d’être scellé, parce que tous les pays d’Afrique s’apprêtent à entrer dans l’AES (Alliance des États du Sahel) pour mieux vivre, dans la mesure où la France ne veut plus de l’Afrique noire et ne va jamais changer sa politique sur l’Afrique.

Je voudrais dire haut et fort que l’Afrique est prête à se retirer définitivement de ses relations avec cette France qui ne jure que de détruire totalement les pays africains. Excellence Monsieur le Président, vous-même devez le savoir, c’est la manière dont le gouvernement français travaille avec les Africains aujourd’hui qui donne l’opportunité au continent noir de chercher sa liberté et ses alliés, sans la France.

Je suis certain qu’en vous écrivant pareille chose, je mets ma vie en danger, et votre police judiciaire peut m’arrêter au lendemain de la réception de cette lettre. Quoi qu’il en soit, ma personne n’est rien comparée à mes compatriotes morts dans des conditions ignobles. Combien sont-ils ? Je ne le sais. Figurez-vous, la France dit à un président en fonction en Afrique noire que sa Cour constitutionnelle n’est pas valable. Elle le fait arrêter et jeter en prison à la C.P.I, après avoir tué 1 500 000 personnes ; des chiffres officiels qu’elle cache pour brandir 3 000 morts.

Pour être plus explicite, c’est la France de Jacques Chirac qui, le 06 novembre 2004, a fait bombarder expressément le camp militaire français à Bouaké, en Côte d’Ivoire. Tout simplement parce que son choix n’était pas le président Laurent Gbagbo, celui qui a été plébiscité par le peuple ivoirien. Puisqu’un tel choix ne convenait pas à la France, il a fallu qu’elle lui enlève obligatoirement le pouvoir que le peuple lui a donné. Et là, le monde noir est témoin que la France a porté l’accusation de ses crimes sur le président Laurent Gbagbo, parce qu’elle s’est arrogé du droit de tuer les Ivoiriens. Ainsi, elle a préparé un étranger qu’elle a positionné au pouvoir en 2011. Cette même France a par la suite bombardé la résidence présidentielle ivoirienne en larguant dix-huit bombes. Quel cynisme ! Si le gouvernement français estime que les pays africains sont pauvres, pourquoi ne pas les laisser vivre leur misère au lieu de leur jeter des bombes sur la tête ?

Pour être franc, la rébellion que la France a entraînée au Burkina Faso en 2001 est venue attaquer la Côte d’Ivoire en 2002, avec le soutien très stratégique de l’OTAN, la LICORNE et l’ONU pour chasser le président Laurent Gbagbo en 2011. Les crimes commis par le gouvernement français en Côte d’Ivoire ont conduit un innocent en prison, rien que pour détruire sa vie, parce qu’un Noir ne doit pas briller en politique ! Raisonnement sans fondement ! Mais les pays d’Afrique ont pris bonne note de ce premier scénario.

Avec votre permission, Excellence Monsieur le Président, je voudrais étaler le discours que Monsieur Nicolas Sarkozy, ancien président français, a tenu le jeudi le 26 juillet 2007 à Dakar. Lequel discours a retenu l’attention particulière des Africains et a montré à quel point l’Administration française n’aime pas l’Afrique ; si ce n’est que l’Afrique noire est l’esclave de la France libre ! Cette haine qui sortait ce jour-là de la bouche du président Sarkozy a envahi l’atmosphère dakaroise. En voici le contenu :

« C’est que l’homme africain noir n’est pas assez rentré dans l’histoire, le paysan africain qui depuis le millénaire vit avec des saisons dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par répétition sans fin de mêmes gestes et de mêmes paroles. Dans cet imaginaire, où tout recommence toujours, il n’y a de place, ni pour l’aventure humaine ni pour l’idée de progrès. Dans cet univers où la nature commande tout, l’homme noir échappe à l’angoisse de l’histoire qui tenaille l’homme moderne, mais l’homme noir reste immobile au milieu d’un ordre immuable où tout semble être écrit en avance, jamais l’homme noir ne se lance vers l’avenir, jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition, de s’inventer. » 

Vu ce discours, dites-moi : qui n’aime pas qui ? À la suite, nous avons vu l’Élysée dérouler le tapis rouge aux rebelles libyens, et quelques jours plus tard, la France du président Sarkozy faisait assassiner le président Kadhafi, tuer ses enfants et toute sa maison. Partant de là, l’armée française a commencé à exterminer les enfants et les vieillards en Côte d’Ivoire. Je vous épargne le reste…

Permettez-moi à ce propos, Excellence Monsieur le Président, de poser cette question que je pose respectueusement aux personnalités qui reçoivent cette note : Admettons que, pour les élections présidentielles ici en Europe, particulièrement en France, en Allemagne, etc., les États-Unis mettent un embargo de médicaments, lequel occasionne la mort de 25 000 enfants et vieillards en une semaine, que dira le monde européen ? Ceci constitue un crime contre humanité, n’est-ce pas ? Eh bien, je le dis avec certitude : ces genres de crimes ont été commis en Côte d’Ivoire, de 2002 à 2012, par l’Administration française, sur le dos du peuple français. Mais avant la Côte d’Ivoire, il y a eu aussi la Libye dont je viens d’évoquer l’assassinat du Guide Kadhafi et sa famille. Croyez-vous que les Africains sont des moineaux sans cervelle, qu’ils n’ont rien vu et ne pensent rien ? Cela constitue le deuxième scénario.

Excellence Monsieur le Président, au cours de votre voyage en Algérie, le 16 février 2017, pour votre campagne électorale, vous avez affirmé que la guerre a fait des ravages entre la France et les Algériens, et que la colonisation est un crime contre humanité. Cette phrase a ravi les colonies qui sont sous le poids des génocides commis par l’armée française. Mais, quelque chose m’a toupiné lorsque l’analyse d’Olivier Lecour Grandmaison, politologue spécialiste d’histoire coloniale, nous dit : « Macron a des arrière-pensées pas seulement humanistes » ! Cette grande déclaration qui a fait rêver les anciennes colonies qui ne demandaient que la paix, est devenue leur humiliation. Ce qui a été pour nous, esclaves français, la phrase la plus percutante, c’est lorsque vous disiez: « La France a installé les droits de l’homme mais a oublié de les lire. » Qui veut dire que le droit de l’homme n’appartient pas aux colonies tenues en esclavage.

Au Burkina Faso, le 29 novembre 2017 où tous les Burkinabé ont applaudi l’humiliation de leur président qui a fait ses études de langue française en France, vous ne vous êtes pas interrogé. L’injure faite à un chef de la colonie par un président impérialiste français, démontre une domination du temps des travaux forcés. Ainsi, Roch Marc Christian Kaboré, ancien chef d’État burkinabé, s’est retrouvé là, devant un commandant de cercle, comme un chef de village qui n’a pas encore payé ses impôts. Or, cette salve d’applaudissements vous a galvanisé et a aussi galvanisé les peuples d’Afrique noire et particulièrement le peuple burkinabé. Excellence, les Africains sont conscients que le droit de l’homme ne leur appartient pas, c’est un mot que la France utilise pour brimer l’Afrique noire.

Alors aujourd’hui tous les peuples noirs vous félicitent, vous et le président Nicolas Sarkozy. Vous avez permis aux Africains, à qui vos parents ont fermé les yeux des dirigeants, d’ouvrir maintenant leurs yeux, car vous pouvez trouver mieux ailleurs. Et là, l’indépendance que vous refusez aux pays africains, vous la donnez en tuant. Mais rien n’est encore tard, la jeunesse africaine a compris et va maintenant agir selon les actes que l’Administration française posera. Ces actes sont nombreux, puisque, comme je l’ai dit, la politique de la France sur l’Afrique ne changera pas et que les Africains seront toujours traités comme des bons à rien. Tel est le troisième scénario.

Avant de clore mes propos, je vous présente la photo d’un de nos aïeux, qui date de 3 500 ans av. J.-C. Je vous saurais gré de bien regarder si réellement l’Africain noir n’a pas d’histoire, ou alors celui qui le dit n’a pas appris l’histoire de l’homme sur la terre des vivants.

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Le pharaon Armer, le premier créateur de la dynastie de l’homme noir en 3100 av. J.-C.

Ce pharaon noir, de la première dynastie thinite en Égypte, est l’inventeur des dynasties et l’organisateur de la civilisation de l’homme sur la Terre. Les ‘’écritures’’ nous ont montré qu’il est l’unificateur de la Haute-Égypte dès 3100 av. Jésus-Christ. Il semble que, dans la vallée du Nil, plusieurs royaumes ont été unifiés par ce puissant pharaon de la Haute-Égypte.

Excellence, nous les Noirs, esclaves de l’Europe, en particulier de la France, nous connaissons nos aïeux. Quand vous observez cette statue, de qui est-elle d’après vous ? Laissez-moi vous répondre. Il est vrai que les chefs d’État africains sont téléguidés par le gouvernement français, comme vous le faites avec le président ivoirien et ceux d’autres pays qui s’accrochent au pouvoir pour continuer à tuer leurs peuples, afin d’embellir l’État français. Il est vrai aussi que le droit de l’homme n’est pas fait pour les pays d’Afrique. Moi qui vous écris, je l’ai déjà dit, je ne suis pas allé à l’école des Blancs. Mais le ciel sous lequel je marche est un professeur parfait. Il a une qualité supérieure pour l’enseignement et le conseil de sagesse. Ainsi, je puis vous dire que l’homme noir n’a pas besoin de rentrer dans l’histoire, il est dans l’histoire avant que l’histoire ne soit. Platon, Pythagore de Samos, etc., tous ces hommes ont enseigné les philosophes européens.

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Le pharaon Taharqa, selon le récit biblique. Il a été un allié de Roi Ezéchias de Juda dans son règne de 690 à 665 Av. J. C.

Qui suis-je pour donner des cours d’histoire à des maîtres qui nous ont rendus esclaves : moi, mon village et mon continent noir, pendant ces six siècles ? L’ancien président Nicolas Sarkozy disait sans gêne : « Dans cet univers où la nature commande tout, l’homme noir africain échappe à l’angoisse de l’histoire qui tenaille l’homme moderne. »Et pourtant, cette angoisse de l’histoire qui tenaille l’homme moderne lui permet de tuer d’autres hommes sans raison apparente dans les pays, où les gens veulent vivre selon leurs lois et coutumes. Je viens de vous donner la preuve que nos aïeux, dont les noms sont encore présents sur la terre des vivants, ont enseigné des Européens.

Pythagore dont le savoir domine la modernité et qui a fait le bonheur de l’Europe par sa philosophie et ses mathématiques, a passé vingt-deux années avec des prêtres noirs, sous le règne d’Ahmosis 1er dans l’Égypte antique, en 1549/1524 av. J.-C. (…) Ce que je voudrais vous dire, c’est que le temps est un grand nom dans lequel nous tous nous vivons, mais le moment venu, on passera dans ce temps.

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Ahmosis1er, Égypte Antique, de 1549/1524 avant Jésus-Christ

Oui, nous passerons tous. Nous ne savons pas comment nous sommes arrivés ici, et ce que nous disons dans la science est de la théorie. C’est au pays de cet homme noir que Pythagore et d’autres ont appris la réincarnation de l’âme, et même à dire que l’homme a une âme. Si je mens, demandez à vos vaillants destructeurs de« pays pauvres »- qui veut dire les hommes sans intelligence : d’où vient la science ? La mort est un passage obligé pour tout ce qui vit, même la rivière meurt. Seules les grandes eaux ne meurent pas, car la terre sur laquelle nous vivons est posée sur les eaux. Aujourd’hui, le rêve de l’Europe, en particulier la France, c’est de détruire la Côte d’Ivoire et toute l’Afrique noire. Mais depuis le temps de l’esclavage jusqu’à la colonisation, cette Afrique est encore debout ! Je ne vous dis pas cela pour vous frustrer, seulement quand dans un pays on veut remplacer les habitants par d’autres personnes, cela veut dire que l’homme blanc est le « créateur des cieux et de la terre » !

Aujourd’hui, s’il faut fabriquer des hommes machines à tuer leur peuple pour que d’autres vivent mieux, et traiter certains d’esclaves en déportation, la France est prête. Car les armes parleront si quelqu’un ose lever le doigt. Les résidences présidentielles seront bombardées comme en Côte d’Ivoire. Or, la vie exige que l’on vive ensemble pour un partage mutuel, afin que le jour venu, chacun parte librement de son côté. Cependant, ayant vu comment la France a traité la Côte d’Ivoire et la Lybie, les pays cherchent le moyen de quitter la France pour se choisir des alliés, comme l’avait fait la France elle-même en 1939 lorsqu’elle était entre les mains des Allemands.

Rappelons-le, la Côte d’Ivoire a perdu 1 500 000 personnes entre 2002 à 2012 par les mains françaises ! Ainsi, aujourd’hui tous les Africains savent le droit de l’homme à la française qui sort aussi les injures, comme les enfants dans la cour de récréation d’une école primaire sont devenus le pain quotidien, dans la bouche des autorités françaises. Et pourtant, vous devez vous souvenir du 28e sommet Afrique-France, le 08 octobre 2021, où toutes les nations africaines vous ont dit qu’elles étaient fatiguées des injures, et que si cela ne s’arrêtait pas elles partiraient sans faire demi-tour.

Pourquoi le peuple de Côte d’Ivoire a-t-il été massacré par la communauté internationale et la France ? Est-ce un péché que d’être un homme intègre, d’avoir de l’ambition pour son pays, de rechercher la liberté et la souveraineté de son peuple, et d’avoir des relations de bonne intelligence avec son ancien maître ? La France est devenue un criminel ! La France, dans son habitude de déporter les clairvoyants qui veulent nourrir leurs peuples, se dit qu’un esclave nourrit le maître et ses enfants, et non les siens.

Excellence Monsieur le Président, à ce même sommet Afrique-France, une jeune burkinabé, Eldaa Koama, vous a parlé poliment de la « marmite » dans laquelle le gouvernement français fait sa cuisine pour nourrir les pays d’Afrique noire. N’oubliez pas que cette marmite contient toujours de la nourriture impure, et n’a pas été récurée à ce jour. Il est vrai que vous voulez que les chefs d’État africains que vous dirigez, fassent la guerre entre eux pour la gloire de la France. Malheureusement ils ne sont pas entrés dans l’histoire, ils sont dans l’histoire. L’Europe sait comment tuer, mais la souffrance de l’Afrique depuis plusieurs siècles lui donne le temps de réfléchir.

Excellence, je ne suis pas à ma première expérience ; j’ai l’habitude d’écrire aux présidents français– de François Mitterrand à Jacques Chirac –, à part Messieurs Sarkozy et Hollande. J’ai même eu à échanger avec les présidents américains, particulièrement M. Ronald Reagan et ceux d’autres pays, pour la paix. Je joindrai copies de tous ces documents à porter à votre connaissance. Même si ma mort est prévue par vos espions, vous devez savoir que la vie est un cercle vicieux qui tourne autour des continents. Si la vie des pays d’Afrique reste à la porte du droit de l’homme, pour dire qu’ils ne sont pas dans le droit pour l’homme, dans ce cas ils ont le droit de partir !

Étant donné qu’aujourd’hui l’Afrique noire sent que le droit de l’homme à la française n’est pas le sien, elle se retire et elle se retirera. Voilà que le gouvernement français s’alarme sur les raisons de ce retrait de son alliance qui rend esclave. Cette alliance qui date de l’esclavage à la colonisation et la néo-colonisation n’est qu’une alliance de mort des peuples noirs, et non une nouvelle alliance de vie commune. Dans ce cas, plutôt que de s’enfoncer dans la mort, l’Afrique doit partir. Elle se retire d’une alliance où elle est esclavagée deux fois dans ce temps moderne que par le passé. J’entends par « esclavagée deux fois », le fait de se faire soutirer des matières premières sans être payé et, par-dessus, tuer les peuples de ce continent sans raison valable !

Comme disaient les loges francs-maçons, rose-croix et illuminati sur la Côte d’Ivoire : remplacer les Ivoiriens par d’autres personnes ! Et ce plan de destruction de la Côte d’Ivoire a conduit l’OTAN, l’ONU et la LICORNE française à tuer plus d’un million d’Ivoiriens entre 2002 à 2012 et même à couper des têtes en 2021, pour le troisième mandat d’Alassane Dramane Ouattara. Dans le pays des Ivoiriens, tous ceux qui font partie du pouvoir disent que le quatrième mandat est déjà validé par la France. Et si un Ivoirien bouge, ils le mettraient à mort car le soutien de la France leur donne le droit. Ce qui veut dire que le chef d’État ivoirien a reçu l’ordre de régner sur le pays en massacrant les Ivoiriens, parce qu’il a le soutien de la France.

Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, personne ne peut dire un mot de la liberté pour exprimer sa joie ou sa peine. Car, celui qui a le soutien de la France peut tuer comme il veut parce qu’il a l’autorisation de le faire. Quand la France a bombardé la résidence présidentielle ivoirienne, rien n’a été fait et dit. Alors que des ponts sont construits dans le sang des Ivoiriens, vous trouverez des gens qui diront que la Côte d’Ivoire est un pays émergent. Peut-on vraiment parler d’émergence quand un groupe de 1400 personnes de nationalité ivoirienne traverse les océans entre octobre à décembre pour arriver en France en 2023 ? Peut-on en dire plus, lorsque les garde-frontières et les garde-côtes (Frontex) affirment récemment que la Côte d’Ivoire est l’un des principaux pourvoyeurs de migrants vers l’Europe : « Pour le seul mois de septembre, elle aurait recensé plus de 14 000 migrants présumés ivoiriens débarqués sur l’île de Lampedusa, en Italie » ?

Des questions, j’en ai par centaines, Excellence, mais il serait sage que je pose ma plume. Je termine avec force : les effets du 06 novembre 2002 à 2004en Côte d’Ivoire, à commencer par le bombardement du camp militaire français de Bouaké qui a conduit plus tard le gouvernement français et son armée LICORNE à pilonner la résidence présidentielle ivoirienne et à couper des têtes à Daoukro, ont été l’œuvre de la France. N’en déplaise à ceux qui pensent le contraire. Et j’ai dit !

Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président de la République française, l’expression de ma haute considération distinguée.

Jean BLEZON

Ecrivain – Penseur

Ci-joints les copies les lettres des Présidents :

F. Mitterrand, J. Chirac et R. Reagan.

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